Il est le premier commandant en chef de l’armée ukrainienne à ne pas avoir servi dans l'armée soviétique.
Valéri Zaloujny a pris les commandes des troupes de Kiev le 27 juillet 2021. En novembre dernier, il a déclaré que la situation sur le front était dans une impasse. En cause, selon lui, la surestimation des capacités de l’armée par l'entourage de Zelensky. Une évaluation qui n’a pas été du goût du chef de l’État. Les médias locaux et occidentaux ont ensuite parlé d'un conflit entre la présidence ukrainienne et les responsables militaires. Les parties ont toutefois démenti ces informations.
Depuis juillet 2014, Zaloujny a participé à la guerre dans le Donbass, devenant commandant adjoint du secteur C. En août 2014, il a été redéployé à Debaltsevo, la zone des combats les plus intenses qui se sont terminés par l'encerclement des forces ukrainiennes ("Chaudron de Debaltsevo").
Il a abandonné le modèle de la gestion des troupes à partir d'un centre unique et a lancé un processus de décentralisation.
L'une de ses premières mesures en tant que commandant en chef a été d'autoriser les soldats à ouvrir le feu en réponse sans le consentement de leur supérieur.
Il a rendu les cours d’anglais obligatoires pour les soldats et a prôné l'intégration à l'Otan.
En janvier 2023, le New York Times a rapporté que Valéry Zaloujny avait hérité d'un million de dollars de l'Américain d'origine ukrainienne Gregory Stepanets, qui était développeur de logiciels chez Microsoft.
Le général s’est démarqué par une interview dans laquelle il a admis qu'il voulait passer dans "un char sur la place Rouge avec un drapeau et de la musique": "Oui, vraiment. Et le long de l'Arbat [une rue centrale piétonne] aussi. Mais avec précaution, parce que c'est un monument. Alors que la place Rouge est un symbole."
