Le Mali explique pourquoi il requiert la sortie de la CEDEAO sans délai

© AFP 2024 OUSMANE MAKAVELIUn partisan de l'Alliance des États du Sahel (AES) tient une pancarte indiquant " À bas la CEDEAO, vive l'ASS " lors d'un rassemblement pour célébrer la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Bamako le 1er février 2024
Un partisan de l'Alliance des États du Sahel (AES) tient une pancarte indiquant  À bas la CEDEAO, vive l'ASS  lors d'un rassemblement pour célébrer la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Bamako le 1er février 2024 - Sputnik Afrique, 1920, 07.02.2024
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Pour justifier cette décision, Bamako est revenu dans un communiqué publié le 7 février par le ministère malien des Affaires étrangères sur les sanctions imposées par cette organisation contre le Mali.
"Ni ses textes, ni aucun autre instrument juridique de l’Organisation ne prévoit la fermeture des frontières à un État membre".
De plus, la CEDEAO a violé le droit d’accès à la mer et la liberté de transit du Mali, prévu par la Convention de l’Onu, souligne le Mali dans un communiqué.
"Ces graves manquements commis par la CEDEAO rendent le Traité de la CEDEAO inopérant", c’est pourquoi le Mali "n’est plus lié aux contraintes de délais [de la sortie, soit un an]".

Sortie historique

Le Burkina, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest dans un communiqué conjoint diffusé le 28 janvier.
Constatant "une grande déception" face à l'action de la CEDEAO, les autorités de ces trois pays ont décidé du "retrait sans délai" de l'organisation.
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