"Notre destin se trouve dans le Sahel, réapproprié par les Sahéliens eux-mêmes"

© AFP 2024 BOUREIMA HAMALes partisans de l’Alliance des États du Sahel célèbrent la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Niamey le 28 janvier 2024
Les partisans de l’Alliance des États du Sahel célèbrent la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Niamey le 28 janvier 2024 - Sputnik Afrique, 1920, 30.01.2024
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L’Alliance des États du Sahel est une nouvelle organisation géopolitique qui a vocation à devenir une locomotive de souveraineté dans l’ensemble des pays de la région, a avancé à Sputnik Afrique un analyste burkinabè.
Dans l'avenir proche, "l’AES devra […] mettre en place un instrument d'échange pour couronner l'or", a avancé auprès de Sputnik Afrique un analyste politique burkinabè.
Une autonomie politique géostratégique doit suivre la souveraineté monétaire, puisqu’" il n'y a pas de demi-souveraineté", a affirmé Bayala Lianhoué Imhotep.
Pour lui, l’AES peut s’élargir prochainement, par exemple, avec le Togo ou le Tchad dont la délégation s’est rendue en janvier en Russie.
"C'est un indice majeur des menaces futures des nations qui vont rejoindre évidemment, et qui peuvent rejoindre évidemment cet ensemble géopolitique".
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