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"Les pays n'ont pas de choix que de sortir" de la CEDEAO
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L'organisation est "manipulée par les pays occidentaux, l'Otan en tête", a affirmé à Sputnik Afrique l'analyste nigérien Issoufou Boubacar Kado Magagi. 28.01.2024, Sputnik Afrique
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Après leur retrait de la CEDEAO, le Mali, le Burkina et le Niger vont se doter d'"une même politique étrangère, économique et financière dans la sous-région", explique Issoufou Boubacar Kado Magagi. Selon lui, dans un monde devenu multipolaire, la sortie de la CEDEAO "ouvre beaucoup de perspectives à ces trois pays".Il rappelle ainsi que les membres des BRICS, qui représentent aujourd'hui 36% du produit intérieur brut mondial et 46% de la population de la planète, "sont disposés à aider ces trois pays"."Ce sont des coopérations gagnant gagnant avec eux. Mais malheureusement avec des pays comme la France, c'est de l'exploitation, c'est du pillage de nos richesses", a-t-il souligné.
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"Les pays n'ont pas de choix que de sortir" de la CEDEAO
18:06 28.01.2024 (Mis à jour: 18:10 28.01.2024) L'organisation est "manipulée par les pays occidentaux, l'Otan en tête", a affirmé à Sputnik Afrique l'analyste nigérien Issoufou Boubacar Kado Magagi.
Après leur retrait de la CEDEAO, le Mali, le Burkina et le Niger vont se doter d'"une même politique étrangère, économique et financière dans la sous-région", explique Issoufou Boubacar Kado Magagi.
Selon lui, dans un monde devenu multipolaire, la sortie de la CEDEAO "ouvre beaucoup de perspectives à ces trois pays".
Il rappelle ainsi que les membres des BRICS, qui représentent aujourd'hui 36% du produit intérieur brut mondial et 46% de la population de la planète, "sont disposés à aider ces trois pays".
"Ces puissances émergentes produisent beaucoup de produits dont nos pays ont besoin. Et ils ont besoin de nos produits, notamment l'uranium, notre or, notre bauxite, notre lithium. Nous avons du pétrole dans notre sous sol", a insisté l'interlocuteur de l'agence.
"Ce sont des coopérations gagnant gagnant avec eux. Mais malheureusement avec des pays comme la France, c'est de l'exploitation, c'est du pillage de nos richesses", a-t-il souligné.
