L'Iran compte devenir tierce partie dans le procès de Pretoria contre Israël
© Photo Pexels/Sora Shimazaki / Photo en gros plan de marteau en boisMarteau de justice, image d'illustration
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Le vice-Président iranien pour les affaires juridiques a annoncé l’intention de son pays de participer en tant que tierce partie au procès pour génocide intenté par l’Afrique du Sud contre Israël auprès de la Cour internationale de justice de l’Onu.
Les autorités iraniennes préparent les documents requis pour que Téhéran puisse devenir tierce partie dans la procédure engagée par l’Afrique du Sud contre Israël à la Cour internationale de justice (CIJ) de l’Onu à La Haye, a déclaré ce mercredi 17 janvier Mohammad Dehghan, vice-président de la République islamique pour les affaires juridiques.
"Dès que l'Afrique du Sud a déposé sa plainte, nous avons formé une commission et nous déposerons bientôt une plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice des Nations unies en tant que tierce partie", a indiqué M.Dehghan cité par l'agence de presse iranienne Tasnim.
Le 29 décembre, l'Afrique du Sud a accusé Israël d’avoir violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Pretoria estime que l'attaque du Hamas du 7 octobre dernier ne peut pas justifier la situation actuelle dans la bande de Gaza et demande à la Cour de prendre des mesures provisoires à l'encontre des autorités israéliennes.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a depuis déclaré que l'action en justice de l'Afrique du Sud ne reposait sur aucune base factuelle et accusé Pretoria de collaborer avec des "terroristes".
Le 29 décembre, l'Afrique du Sud a accusé Israël d’avoir violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Pretoria estime que l'attaque du Hamas du 7 octobre dernier ne peut pas justifier la situation actuelle dans la bande de Gaza et demande à la Cour de prendre des mesures provisoires à l'encontre des autorités israéliennes.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a depuis déclaré que l'action en justice de l'Afrique du Sud ne reposait sur aucune base factuelle et accusé Pretoria de collaborer avec des "terroristes".