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L'Éthiopie peut obtenir l'accès à la mer via le Somaliland
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Après trois décennies d’absence d’accès direct à la mer Rouge, stratégique pour l’Éthiopie, le pays semble être payé pour ces années d’attente. Un accord a été... 01.01.2024, Sputnik Afrique
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Addis-Abeba peut obtenir l'accès à la mer Rouge grâce à un mémorandum signé à Addis-Abeba avec les dirigeants du Somaliland, un État autoproclamé. Un communiqué sur la signature de l’accord historique a été publié ce 1er janvier par le bureau du Premier ministre éthiopien. Selon les médias, le port de Zeila, situé dans le golfe d'Aden, à une trentaine de kilomètres de la frontière avec Djibouti, passe sous le contrôle d'Addis-Abeba. L'Éthiopie pourrait utiliser ce port comme base pour sa Marine. Une question sensible En octobre, Djibouti avait rejeté la demande éthiopienne d'accès à la mer Rouge, après la Somalie et l'Érythrée, sous prétexte de ne pas vouloir mettre en question son intégrité territoriale. Le même mois, Abiy Ahmed a déclaré que son pays avait l’intention d’obtenir l’accès à la mer, que ce soit par des moyens diplomatiques ou militaires. L'Éthiopie a même commencé à établir ses propres forces navales. Le discours de M.Ahmed a suscité de vives réactions et la colère de l'Érythrée, de la Somalie et de Djibouti. En novembre, Addis-Abeba a signé un accord de défense avec ce dernier, qui, selon des experts, rapproche l'Éthiopie de son objectif stratégique. Addis-Abeba est privé d’accès direct à la mer depuis 1993 lorsque l'Érythrée avait obtenu son indépendance. Depuis, la principale route commerciale utilisée par l'Éthiopie reliait la capitale, Addis-Abeba, au port de Djibouti. L'Éthiopie a également des frontières communes avec le Soudan et le Kenya, qui ont tous deux un accès à la mer. Situation en Somalie La Somalie a cessé d’exister comme État uni en 1991 après la chute du régime de Siada Barre. Depuis, la seule autorité légitime du pays reconnue par la communauté internationale est le gouvernement fédéral, qui contrôle la capitale Mogadiscio et quelques autres régions. Le reste de la Somalie est contrôlé par des entités étatiques non reconnues ou est un territoire autonome. Il s’agit notamment de la République non reconnue du Somaliland, située dans la partie nord du pays, et la région du Puntland, qui a déclaré son autonomie en 1998, située dans la partie orientale.
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L'Éthiopie peut obtenir l'accès à la mer via le Somaliland
Après trois décennies d’absence d’accès direct à la mer Rouge, stratégique pour l’Éthiopie, le pays semble être payé pour ces années d’attente. Un accord a été atteint entre les autorités de l’Éthiopie et du Somaliland, un État autoproclamé, sur l’accès aux ports.
Addis-Abeba peut obtenir l'accès à la mer Rouge grâce à un mémorandum signé à Addis-Abeba avec les dirigeants du Somaliland, un État autoproclamé. Un communiqué sur la signature de l’accord historique a été publié ce 1er janvier par le bureau du Premier ministre éthiopien.
"Le mémorandum de compréhension servira de cadre pour un partenariat multisectoriel entre les deux parties. Il ouvrira la voie à la réalisation de l'aspiration de l'Éthiopie à sécuriser l'accès à la mer et à diversifier son accès aux ports maritimes", indique le bureau du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.
Selon les médias, le port de Zeila, situé dans le golfe d'Aden, à une trentaine de kilomètres de la frontière avec Djibouti, passe sous le contrôle d'Addis-Abeba. L'Éthiopie pourrait utiliser ce port comme base pour sa Marine.
En octobre, Djibouti avait
rejeté la demande éthiopienne d'accès à la mer Rouge, après la Somalie et l'Érythrée, sous prétexte de ne pas vouloir mettre en question son intégrité territoriale.
Le même mois, Abiy Ahmed a déclaré que son pays avait l’intention d’
obtenir l’accès à la mer, que ce soit par des moyens diplomatiques ou militaires. L'Éthiopie a même commencé à établir ses propres forces navales.
Le discours de M.Ahmed a suscité de vives réactions et la colère de l'Érythrée, de la Somalie et de Djibouti. En novembre, Addis-Abeba a signé un accord de défense avec ce dernier, qui, selon des experts, rapproche l'Éthiopie de son objectif stratégique.
Addis-Abeba est privé d’accès direct à la mer depuis 1993 lorsque l'Érythrée avait obtenu son indépendance. Depuis, la principale route commerciale utilisée par l'Éthiopie reliait la capitale, Addis-Abeba, au port de Djibouti. L'Éthiopie a également des frontières communes avec le Soudan et le Kenya, qui ont tous deux un accès à la mer.
La Somalie a cessé d’exister comme État uni en 1991 après la chute du régime de Siada Barre. Depuis, la seule autorité légitime du pays reconnue par la communauté internationale est le gouvernement fédéral, qui contrôle la capitale Mogadiscio et quelques autres régions.
Le reste de la Somalie est contrôlé par des entités étatiques non reconnues ou est un territoire autonome. Il s’agit notamment de la République non reconnue du Somaliland, située dans la partie nord du pays, et la région du Puntland, qui a déclaré son autonomie en 1998, située dans la partie orientale.