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Voilà ce qui a empêché la CEDEAO d’envahir le Niger, selon son Premier ministre
Voilà ce qui a empêché la CEDEAO d’envahir le Niger, selon son Premier ministre
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Alors que l'épée de Damoclès pèse sur la Niger, les pays frères, que sont le Mali et le Burkina Faso sont venus en soutien pour créer l'Alliance des États du... 31.12.2023, Sputnik Afrique
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La formation de l'Alliance des États du Sahel a sauvé le Niger de la destruction en empêchant l'invasion des forces de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre du pays, Ali Lamine Mahaman Zeine, relate Maliweb. Une union qui dateSelon le Premier ministre de la transition du Mali, Chogel Kokalla Maiga, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont lutté ensemble pour l'indépendance contre un ennemi commun. Logiquement, ils ont dû s'unir pour défendre le Niger, où les forces armées ont pris le pouvoir pour mettre fin à la corruption qui s'est infiltrée dans tous les secteurs de la société en toute impunité. Pour lui, la CEDEAO a imposé des sanctions illégales, injustes et inhumaines contre le Niger qui, si elles ne sont pas contrées, seront également dirigées contre les deux autres pays.En route vers la souveraineté du NigerFin juillet, un groupe d'officiers de la Garde présidentielle s'est mutiné au Niger et a annoncé la destitution du Président Mohamed Bazoum.Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), dirigé par le commandant de la garde Abdurahmane Tiani, a été créé pour gouverner le pays.Les dirigeants des États membres de la CEDEAO ont dès lors imposé des sanctions sévères contre les rebelles et ont exigé qu'ils libèrent le Président déchu, menaçant de recourir à la force.Les autorités du Burkina Faso et du Mali sont montées au créneau déclarant qu'elles avaient l'intention de considérer toute intervention militaire au Niger comme une déclaration de guerre à leur encontre. Elles ont promis de "prendre des mesures d'autodéfense pour soutenir les forces armées et le peuple nigériens".C'est ainsi que le 16 septembre, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont signé une charte établissant l'Alliance des États du Sahel, une organisation de défense collective dans une zone clé de la région.
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Voilà ce qui a empêché la CEDEAO d’envahir le Niger, selon son Premier ministre
Alors que l'épée de Damoclès pèse sur la Niger, les pays frères, que sont le Mali et le Burkina Faso sont venus en soutien pour créer l'Alliance des États du Sahel. Une reconnaisse que n'a pas oublié de rappeler le Premier ministre nigérien. Pour lui, sans cette union, le projet macabre de la CEDEAO allait être mis à exécution, selon Maliweb.
La formation de l'Alliance des États du Sahel a sauvé le Niger de la destruction en empêchant l'invasion des forces de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre du pays, Ali Lamine Mahaman Zeine, relate Maliweb.
Selon le Premier ministre de la transition du Mali, Chogel Kokalla Maiga, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont lutté ensemble pour l'indépendance contre un
ennemi commun. Logiquement, ils ont dû s'unir pour défendre le Niger, où les forces armées ont pris le pouvoir pour mettre fin à la corruption qui s'est infiltrée dans tous les secteurs de la société en toute impunité.
Pour lui, la CEDEAO a imposé des sanctions illégales, injustes et inhumaines contre le Niger qui, si elles ne sont pas contrées, seront également dirigées contre les deux autres pays.
En route vers la souveraineté du Niger
Fin juillet, un groupe d'officiers de la Garde présidentielle s'est mutiné au Niger et a annoncé la destitution du Président Mohamed Bazoum.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), dirigé par le commandant de la garde Abdurahmane Tiani, a été créé pour gouverner le pays.
Les dirigeants des États membres de la CEDEAO ont dès lors imposé des sanctions sévères contre les rebelles et ont exigé qu'ils libèrent le Président déchu, menaçant de recourir à la force.
Les autorités du Burkina Faso et du Mali sont montées au créneau déclarant qu'elles avaient l'intention de considérer toute intervention militaire au Niger comme une déclaration de guerre à leur encontre. Elles ont promis de "prendre des mesures d'autodéfense pour soutenir les forces armées et le peuple nigériens".
C'est ainsi que le 16 septembre, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont signé une charte établissant l'Alliance des États du Sahel, une organisation de défense collective dans une zone clé de la région.