Le Hamas aurait conditionné la libération des otages israéliens à l’arrêt des hostilités

© AP Photo / Leo CorreaUne frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza est vue depuis le sud d'Israël, vendredi 10 novembre 2023.
Une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza est vue depuis le sud d'Israël, vendredi 10 novembre 2023. - Sputnik Afrique, 1920, 25.12.2023
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Les discussions sur la libération des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza pourront reprendre seulement si l’armée israélienne cesse les hostilités contre le Hamas. Telle est la position de ce mouvement palestinien, selon le journal Yédioth Ahronoth.
Le mouvement palestinien Hamas rejette toute négociation sur la libération des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza tant qu'Israël n'aura pas arrêté ses opérations militaires, a déclaré Ali Baraka, responsable des relations extérieures du Hamas basé au Liban, relayé par le journal israélien Yedioth Ahronoth.
Pendant les discussions sur la libération des otages, "plusieurs propositions ont été faites, mais la position de l'opposition est claire: l'agression israélienne à Gaza doit d'abord être stoppée", a-t-il indiqué.
Selon M.Baraka, le Hamas a décliné toute proposition de trêve au cours des dernières semaines.
"La position de toutes les factions de la résistance est unie sur cette question: l'agression doit cesser, les points de contrôle doivent être ouverts, les blessés doivent être évacués", a-t-il précisé.

Absence de consensus au Moyen-Orient

Le 7 octobre, Israël a été surpris par une attaque de 4.000 roquettes orchestrée par les militants du Hamas depuis la bande de Gaza et suivie de prises d'otages d'Israéliens.
En réponse, Israël a lancé des frappes contre l'enclave palestinienne et certaines parties du Liban et de la Syrie. Depuis lors, Tsahal a enchaîné les bombardements sur la bande de Gaza, y compris sur des constructions civiles.
Le 24 novembre, un cessez-le-feu est entré en vigueur. Mais le 1er décembre, l'armée israélienne a accusé le Hamas d’avoir violé la trêve et annoncé la reprise des combats dans la bande de Gaza. Les autorités palestiniennes ont rejeté la responsabilité de ces actions israéliennes sur les États-Unis.
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