Qui possède le plus d’influence en Afrique: les BRICS ou l’Europe?

© AP Photo / Gianluigi GuerciaDe gauche à droite, le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Président chinois Xi Jinping, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa, le Premier ministre indien Narendra Modi et le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov posent pour une photo de groupe des BRICS lors du sommet 2023 des BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud, le mercredi 23 août 2023.
De gauche à droite, le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Président chinois Xi Jinping, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa, le Premier ministre indien Narendra Modi et le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov posent pour une photo de groupe des BRICS lors du sommet 2023 des BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud, le mercredi 23 août 2023. - Sputnik Afrique, 1920, 15.12.2023
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Les pays occidentaux ont, bien sûr, la performance historique sur le continent africain, mais les BRICS montent en influence, selon des experts interrogés par Sputnik.
"Les BRICS reflètent les désirs de plusieurs nations africaines, proposant la formation d'un nouvel ordre mondial qui offre une voix aux pays historiquement exclus des décisions mondiales et qui partagent des réalités et des solutions similaires", avance auprès de Sputnik Rui Mucaje, président de la Chambre de commerce afro-brésilienne.

Brésil

Le pays a conclu de nombreux accords commerciaux et technologiques avec les pays africains, indique Kauê Lopes de l'Université d'État de Campinas.

Russie

Moscou a l’emprise historique sur le continent dans le domaine de la lutte anticoloniale, développe Rui Mucaje.

Inde

L'Inde est particulièrement mise en avant en Afrique de l'Est, en raison de sa proximité sociale et géographique, selon lui.

Chine

Pékin domine dans le domaine des importations, en fournissant des matières premières et des produits industrialisés, rappelle le chef de la Chambre de commerce afro-brésilienne.

Afrique du Sud

Le pays facilite les échanges commerciaux entre le continent africain et les pays non occidentaux, malgré les difficultés logistiques, souligne Arno Gleisner, de la Chambre brésilienne de commerce, d'industrie et de services.
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