Les relations russo-arabes évoquées lors d'une table ronde de Sputnik

© Sputnik . Evgueni BeloussovLes relations russo-arabes évoquées lors d'une table ronde de Sputnik
Les relations russo-arabes évoquées lors d'une table ronde de Sputnik - Sputnik Afrique, 1920, 12.10.2023
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Une table ronde Moscou-Le Caire-Damas-Beyrouth sur le thème "La Russie et le Moyen-Orient: un partenariat à l'épreuve du temps" a eu lieu au Centre international de presse multimédia du groupe médiatique Rossiya Segodnya.
La table ronde, organisée par l'agence de presse et la radio Sputnik, a été animée par le chercheur principal du Centre d'études du Moyen-Orient de l'Institut d'économie mondiale et des relations internationales (IMEMO), Nikolaï Sourkov, l'expert du Centre égyptien d'études économiques et stratégiques Ahmed Al-Saïd, le secrétaire de l'Union de la jeunesse révolutionnaire de la province de Daraa de la Syrie Kais Samir Al-Kafri, le doyen de la faculté des relations internationales de l'université privée Ash-Sham Hussein Talal Maklad, et également la présentatrice de l'agence de presse et de la radio Sputnik au Liban, Nagham Kabbas.
Le chercheur principal du Centre d'études du Moyen-Orient de l'IMEMO, Nikolaï Sourkov, commentant les changements géopolitiques dans la région et dans le monde, a déclaré: "La politique américaine dans la région conduit souvent à une hausse de l'instabilité, créant de nouveaux problèmes, c'est pourquoi il y a eu une demande pour des forces extérieures alternatives qui peuvent aider à stabiliser la région." L'expert a noté que les pays de la région du Moyen-Orient voulaient jouer un rôle de plus en plus important dans la politique mondiale, et que la Russie pourrait être l'un des partenaires clés. "Mais il faut comprendre que la Russie ne jouera jamais le rôle que jouent les États-Unis. Et Moscou n'aspire pas à cela. Moscou ne veut pas être le gendarme du Moyen-Orient, mais participer à la résolution des crises, lutter contre le terrorisme, aider les pays qui se trouvent dans une situation difficile, la Russie le fera certainement", a-t-il ajouté.
Poursuivant la discussion, le secrétaire de l'Union de la jeunesse révolutionnaire de la province de Daraa de la Syrie, Kais Samir Al-Kafri, a souligné que la Russie avait exprimé à plusieurs reprises son soutien à l'État syrien, proposant des initiatives politiques pacifiques pour régler la crise syrienne, et a également activement combattu le terrorisme sur le territoire syrien. Commentant l'aspect humanitaire, le porte-parole a souligné: "La Russie nous a soutenus sur tous les fronts. Nous avons vu qu'après le tremblement de terre, qui s'est produit en Syrie, la Russie a été le premier État à nous apporter son soutien."
Le doyen de la faculté des relations internationales de l'université privée Ash-Sham, Hussein Talal Maklad, a souligné que "le système des relations internationales change, l'ordre mondial change, et nous voyons que le système mondial se transforme d'un monde unipolaire en un monde multipolaire". L'expert a souligné que le diktat américain envers les pays arabes ne fonctionnait pas, ce qui est confirmé par la réticence de l'Arabie saoudite par rapport à la réduction de la production de pétrole à l'initiative des États-Unis.
La présentatrice de l'agence de presse et de la radio Sputnik au Liban, Nagham Kabbas, a parlé lors de la discussion du lancement début octobre de la diffusion 24h/24 de Sputnik en arabe depuis Beyrouth. "C'est une station de radio qui diffusera non seulement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban sur la fréquence 93,6 FM, et 93,3FM en Syrie." La présentatrice a souligné que "l'objectif principal est de rapprocher les points de vue entre la Russie et le monde arabe, de donner à l'auditoire arabe l'opportunité d'entendre la voix de la Russie, surtout compte tenu du fait que les grands médias comme la BBC ont quitté le Moyen-Orient en raison de difficultés financières".
L'expert du Centre égyptien d'études économiques et stratégiques, Ahmed Al-Saïd, a commenté lors de la réunion l'adhésion de l'Égypte aux Brics: "L'Égypte était déjà membre de la Banque de développement des Brics, créée en 2014 avec un capital de 100 milliards de dollars. Cette banque est souvent considérée comme une alternative au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale." L'interlocuteur a souligné que, d'un point de vue géopolitique, l'Égypte est le plus grand pays arabe et joue un rôle important dans la résolution des problèmes régionaux et internationaux: "L'Égypte est membre de la Ligue arabe, membre de l'Union africaine. L'adhésion de l'Égypte aux Brics renforcera la position des pays arabes et du monde islamique, ainsi que le rôle de la région dans de nombreuses questions internationales."
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