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Un autre voisin du Niger s’oppose à une intervention dans le pays
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Une intervention militaire au Niger relèverait de logique coloniale et aggraverait encore la situation délicate de la Libye, ont déclaré les autorités... 10.10.2023, Sputnik Afrique
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Nouvelle voix discordante. Alors qu’une intervention armée au Niger de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) avait été esquissée début août, les opposants à cette option continuent de se manifester. Les autorités est-libyennes ne soutiendront pas cette escalade militaire, a ainsi déclaré à Sputnik Abdulhadi al-Huwaij, chef du ministère des Affaires étrangères du cabinet intérimaire libyen.Le responsable a expliqué que les autorités ne cautionnaient pas les logiques coloniales, soulignant qu’une intervention militaire mettrait le feu à la région et serait particulièrement préjudiciable à la Libye.La CEDEAO désavouéeAprès la mise sur la touche du Président Mohamed Bazoum fin juillet, la CEDEAO avait lancé un ultimatum aux nouvelles autorités nigériennes, caressant l’idée d’une intervention armée. Mais plusieurs pays africains ont manifesté une ferme opposition à ce scénario.Dans la région, le Burkina Faso et le Mali avaient notamment déclaré qu’une opération au Niger serait perçue comme "une déclaration de guerre" commune. Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune avait expliqué qu’une telle intervention serait une "menace" pour l’Algérie, rappelant que son pays possédait une frontière d’un millier de kilomètres avec le Niger.Certains dirigeants africains craignent également qu’une opération de la CEDEAO ne serve en réalité les intérêts occidentaux, dans une stratégie néocoloniale. Une intervention sèmerait le chaos et permettrait "aux pays de l’Otan et consorts de piller nos ressources", affirmait récemment à Sputnik Fousseynou Ouattara, du Conseil de transition au Mali.
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Un autre voisin du Niger s’oppose à une intervention dans le pays
Une intervention militaire au Niger relèverait de logique coloniale et aggraverait encore la situation délicate de la Libye, ont déclaré les autorités est-libyennes. La CEDEAO avait provoqué un tollé en suggérant une telle opération, début août.
Nouvelle voix discordante. Alors qu’une intervention armée au Niger de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) avait été esquissée début août, les opposants à cette option continuent de se manifester. Les autorités est-libyennes ne soutiendront pas cette escalade militaire, a ainsi déclaré à Sputnik Abdulhadi al-Huwaij, chef du ministère des Affaires étrangères du cabinet intérimaire libyen.
Le responsable a expliqué que les autorités ne cautionnaient pas les logiques coloniales, soulignant qu’une intervention militaire mettrait le feu à la région et serait particulièrement préjudiciable à la Libye.
"Nous sommes contre les coups d'État militaires en Afrique, mais nous sommes également contre l'esclavage et la colonisation de l'Afrique par les pays colonisateurs […] Nous soutenons toute initiative qui soutient la sécurité et la stabilité de tout pays africain. Nous sommes contre une intervention militaire de la CEDEAO, qui ferait exploser la situation et affecterait complètement la Libye", a-t-il ainsi expliqué.
Après la mise sur la touche du Président Mohamed Bazoum fin juillet, la CEDEAO avait lancé un ultimatum aux nouvelles autorités nigériennes, caressant l’idée d’une intervention armée. Mais plusieurs pays africains ont manifesté une ferme opposition à ce scénario.
Dans la région, le Burkina Faso et le Mali avaient notamment déclaré qu’une opération au Niger serait perçue
comme "une déclaration de guerre" commune. Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune avait expliqué qu’une telle intervention
serait une "menace" pour l’Algérie, rappelant que son pays possédait une frontière d’un millier de kilomètres avec le Niger.
Certains dirigeants africains craignent également qu’une opération de la CEDEAO ne serve en réalité les intérêts occidentaux, dans une stratégie néocoloniale. Une intervention sèmerait le chaos et permettrait "aux pays de l’Otan et consorts de piller nos ressources",
affirmait récemment à Sputnik Fousseynou Ouattara, du Conseil de transition au Mali.