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"Si on survivrait ou pas": une passagère de l’Airbus qui a atterri en urgence en Sibérie raconte
"Si on survivrait ou pas": une passagère de l’Airbus qui a atterri en urgence en Sibérie raconte
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Après qu’un Airbus d’Ural Airlines s’est posé ce 12 septembre en urgence dans un champ en Sibérie suite à un dysfonctionnement, une passagère a raconté à... 12.09.2023, Sputnik Afrique
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Quelques heures après l’atterrissage d’urgence d’un Airbus en Sibérie, ce 12 septembre, une passagère a relaté à Sputnik ces moments suspendus entre la vie et la mort.Après l'atterrissage, la cabine était certes emplie de fumée, mais à ce moment-là, la panique avait disparu, raconte Alina Zakharchenko. Le plus effrayant était quand l’avion volait encore, alors que personne ne savait ce qui adviendrait:Dans le même temps, la femme a indiqué qu'elle n'avait pas vu le feu, "mais c'était clair: plaise à Dieu qu'il n’explose pas, mais nous devons fuir".Pas de panique pendant l’évacuationEn revanche, tout le monde a agi calmement pendant l'évacuation, suivant bien les instructions de l’équipage, c’est-à-dire descendre et courir dans la forêt, poursuit-elle.Plus tard, à distance de sécurité, les passagers ont attendu l'arrivée du ministère des Situations d'urgence ainsi que de récupérer leurs bagages. Alina Zakharchenko a également rendu hommage au professionnalisme des membres d'équipage qui ont réussi à faire atterrir l'avion.Un atterrissage in extremisCe 12 septembre, un Airbus A320 d'Ural Airlines reliant Sotchi, sur la mer Noire, à Omsk, en Sibérie, a effectué un atterrissage d'urgence à 02h44 GMT sur un terrain herbeux près du village de Kamenka, dans la région de Novossibirsk, à la suite d'un incident technique non précisé, ont indiqué les autorités russes. 170 personnes se trouvaient à bord, dont 23 enfants. Aucun blessé n’a été recensé.Selon Ural Airlines, le système hydraulique "vert" de l'avion, l'un des trois dont dispose l'avion de ligne, est tombé en panne lors de l'atterrissage à Omsk. L'appareil a effectué un second tour, après quoi le commandant a décidé de se diriger vers Novossibirsk, a expliqué le directeur général de la compagnie, Sergueï Skouratov, mentionnant que lorsque le système hydraulique "vert" tombe en panne, peuvent survenir "des déviations dans le fonctionnement des boucliers de frein et des volets, de sorte que la distance d'atterrissage peut s'allonger".
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"Si on survivrait ou pas": une passagère de l’Airbus qui a atterri en urgence en Sibérie raconte
Après qu’un Airbus d’Ural Airlines s’est posé ce 12 septembre en urgence dans un champ en Sibérie suite à un dysfonctionnement, une passagère a raconté à Sputnik les moments de panique et d’incertitude, ainsi que le déroulement de l’évacuation.
Quelques heures après l’atterrissage d’urgence d’un Airbus en Sibérie, ce 12 septembre, une passagère a relaté à Sputnik ces moments suspendus entre la vie et la mort.
Après l'atterrissage, la cabine était certes emplie de fumée, mais à ce moment-là, la panique avait disparu, raconte Alina Zakharchenko. Le plus effrayant était quand l’avion volait encore, alors que personne ne savait ce qui adviendrait:
"La panique s'est manifestée au moment de l'atterrissage, nous ne comprenions rien. Quelqu'un s'est mis à pleurer beaucoup; quelqu'un d’autre au contraire a dit que tout irait bien, nous y avons cru. On ne savait pas s'il y aurait une explosion ou un choc, si on atterrirait quand même, si on survivrait ou pas, c'était probablement la situation la plus effrayante", s’est-elle souvenue.
Dans le même temps, la femme a indiqué qu'elle n'avait pas vu le feu, "mais c'était clair: plaise à Dieu qu'il n’explose pas, mais nous devons fuir".
Pas de panique pendant l’évacuation
En revanche, tout le monde a agi calmement pendant l'évacuation, suivant bien les instructions de l’équipage, c’est-à-dire descendre et courir dans la forêt, poursuit-elle.
"Il était plus effrayant de penser que nous étions sur le point de nous écraser ou de nous retourner, car on ne savait pas ce qui allait se passer. Nous avons commencé à nous réjouir d'avoir atterri, puis la fumée a commencé à se répandre dans la cabine et les hôtesses de l'air ont crié: ‘Dépêchez-vous et fuyez d'ici! Fuyez l'avion au plus vite!’. Nous avons commencé à nous enfuir; nous avons senti une odeur de brûlé; quelqu'un a dit qu'un moteur avait pris feu", a-t-elle relaté.
Plus tard, à distance de sécurité, les passagers ont attendu l'arrivée du ministère des Situations d'urgence ainsi que de récupérer leurs bagages. Alina Zakharchenko a également rendu hommage au professionnalisme des membres d'équipage qui ont réussi à faire atterrir l'avion.
Un atterrissage in extremis
Ce 12 septembre, un Airbus A320 d'Ural Airlines reliant Sotchi, sur la mer Noire, à Omsk, en Sibérie, a effectué un atterrissage d'urgence à 02h44 GMT sur un terrain herbeux près du village de Kamenka, dans la région de Novossibirsk, à la suite d'un incident technique non précisé, ont indiqué les autorités russes. 170 personnes se trouvaient à bord, dont 23 enfants. Aucun blessé n’a été recensé.
Selon Ural Airlines, le système hydraulique "vert" de l'avion, l'un des trois dont dispose l'avion de ligne, est tombé en panne lors de l'atterrissage à Omsk. L'appareil a effectué un second tour, après quoi le commandant a décidé de se diriger vers Novossibirsk, a expliqué le directeur général de la compagnie, Sergueï Skouratov, mentionnant que lorsque le système hydraulique "vert" tombe en panne, peuvent survenir "des déviations dans le fonctionnement des boucliers de frein et des volets, de sorte que la distance d'atterrissage peut s'allonger".