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La Russie cherche à protéger ses citoyens vivant en Lettonie d’une éventuelle expulsion
La Russie cherche à protéger ses citoyens vivant en Lettonie d’une éventuelle expulsion
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Un appel a été lancé par le Conseil des droits de l'homme russe concernant la menace d'expulsion forcée des résidents russophones de Lettonie. Ceux-ci sont... 29.08.2023, Sputnik Afrique
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Dès le 1er septembre, plus de 6.000 citoyens russes risquent d'être expulsés de Lettonie. Il s'agit de personnes possédant un titre de résident mais qui n'ont pas passé un examen de langue lettone.Trois semaines avant cette date butoir, entre 5.000 et 6.000 personnes n'ont pas donné de nouvelles, précise le média Baltijas Balss en citant la Direction de la citoyenneté et des migrations.En somme, ce sont 24.500 citoyens russes qui sont potentiellement menacés d'expulsion, précise la Direction. Ils devraient en être notifiés en avril 2023. Pour obtenir le statut de résident permanent de Lettonie, il leur est proposé de recevoir un titre de résident de l'Union européenne.Pour ce faire, quelque 18.000 personnes doivent passer un examen de letton. Ceux qui y échouent auront une autre tentative, et devront passer l'examen avant le 31 décembre. Ceux qui ont étudié la langue dans les écoles ou universités, les enfants de moins de 15 ans et les personnes de plus de 75 ans en sont exempts, tout comme ceux qui ont une dispense médicale.Une lettre de RussiePréoccupés par le sort de ses concitoyens, les défenseurs des droits de l'homme russes ont adressé une lettre au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, au Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, et au Haut-Commissaire de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour les minorités nationales, Kairat Abdrakhmanov.Dans la lettre, des membres du Conseil des droits de l'homme auprès du Président russe qualifient de "violation flagrante des droits des résidents russophones de Lettonie" la menace de leur expulsion forcée. Ils exhortent "à intervenir et à empêcher" cette expulsion.Il leur sera demandé de quitter le pays dans un délai de trois mois. Cependant, "il s’agit essentiellement de personnes d’un âge avancé, à la retraite, et vivant en Lettonie depuis l’époque de l’URSS", soulignent les défenseurs des droits de l'homme. Et d'insister que "leurs nombreuses années de travail ont créé la base économique de ce pays".La législation modifiéeJusqu'à l'automne 2022, "la législation lettone ne les obligeait pas à passer des tests de langue pour confirmer la possibilité de vivre dans la République avec leur citoyenneté russe".Cela contredit "grossièrement le Pacte international des Nations unies relatif aux droits civils et politiques ainsi que la Convention européenne des droits de l'homme".En Lettonie, il existe également des "non-citoyens", c'est-à-dire des personnes non lettones nées ou arrivées en Lettonie après le 17 juin 1940, et qui y ont vécu pendant plus de 50 ans. Privés de la citoyenneté et de nombreux droits inhérents, ces gens sont considérés comme des "étrangers" dans le pays où ils sont nés. Il s'agit de personnes ayant perdu leur citoyenneté soviétique du fait de la disparition de l'URSS et de leurs descendants, en majorité russophones.
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La Russie cherche à protéger ses citoyens vivant en Lettonie d’une éventuelle expulsion
Un appel a été lancé par le Conseil des droits de l'homme russe concernant la menace d'expulsion forcée des résidents russophones de Lettonie. Ceux-ci sont priés de passer un examen de langue lettone pour pouvoir obtenir un titre de résident de l'UE, malgré le fait que "leurs nombreuses années de travail ont créé la base économique de ce pays".
Dès le 1er septembre, plus de 6.000 citoyens russes risquent d'être expulsés
de Lettonie. Il s'agit de personnes possédant un titre de résident mais qui n'ont pas passé un examen de langue lettone.
Trois semaines avant cette date butoir, entre 5.000 et 6.000 personnes n'ont pas donné de nouvelles, précise le média Baltijas Balss en citant la Direction de la citoyenneté et des migrations.
En somme, ce sont 24.500 citoyens russes qui sont potentiellement menacés d'expulsion, précise la Direction. Ils devraient en être notifiés en avril 2023. Pour obtenir le statut de résident permanent de Lettonie, il leur est proposé de recevoir un titre de résident
de l'Union européenne.
Pour ce faire, quelque 18.000 personnes doivent passer un examen de letton. Ceux qui y échouent auront une autre tentative, et devront passer l'examen avant le 31 décembre. Ceux qui ont étudié la langue dans les écoles ou universités, les enfants de moins de 15 ans et les personnes de plus de 75 ans en sont exempts, tout comme ceux qui ont une dispense médicale.
Préoccupés par le sort de ses concitoyens, les défenseurs des droits de l'homme russes ont adressé une lettre au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, au Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, et au Haut-Commissaire de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour les minorités nationales, Kairat Abdrakhmanov.
Dans la lettre, des membres du Conseil des droits de l'homme auprès du Président russe qualifient de "violation flagrante des droits des résidents russophones de Lettonie" la menace de leur expulsion forcée. Ils exhortent "à intervenir et à empêcher" cette expulsion.
"Plus de 6.000 de ces citoyens risquent d’être expulsés du pays à partir du 1er septembre 2023 en raison des changements apportés l'an dernier à la législation de la République et sous prétexte qu'ils n'ont pas passé l'examen obligatoire de langue lettone", indiquent les auteurs.
Il leur sera demandé de quitter le pays dans un délai de trois mois. Cependant, "il s’agit essentiellement de personnes d’un âge avancé, à la retraite, et vivant en Lettonie depuis l’époque de l’URSS", soulignent les défenseurs des droits de l'homme. Et d'insister que "leurs nombreuses années de travail ont créé la base économique de ce pays".
Jusqu'à l'automne 2022, "la législation lettone ne les obligeait pas à passer des tests de langue pour confirmer la possibilité de vivre dans la République avec leur citoyenneté russe".
Dans la lettre, ils ajoutent que "le fait que les autorités exigent […] que ces personnes […] remplissent des questionnaires indiquant leur attitude à l'égard de la politique de la Fédération de Russie sur la scène internationale est particulièrement cynique".
Cela contredit "grossièrement le Pacte international des Nations unies relatif aux droits civils et politiques ainsi que la Convention européenne des droits de l'homme".
En Lettonie, il existe également des "non-citoyens", c'est-à-dire des personnes non lettones nées ou arrivées en Lettonie après le 17 juin 1940, et qui y ont vécu pendant plus de 50 ans. Privés de la citoyenneté et de nombreux droits inhérents, ces gens sont considérés comme des "étrangers" dans le pays où ils sont nés. Il s'agit de personnes ayant perdu leur citoyenneté soviétique du fait de la disparition de l'URSS et de leurs descendants, en majorité russophones.