https://fr.sputniknews.africa/20230828/macron-craint-un-affaiblissement-de-loccident-et-commente-lelargissement-des-brics-1061698922.html
Macron craint un "affaiblissement de l’Occident" et commente l’élargissement des BRICS
Macron craint un "affaiblissement de l’Occident" et commente l’élargissement des BRICS
Sputnik Afrique
L’émergence de nouveaux grands acteurs internationaux met en péril la puissance occidentale et surtout celle de l’Europe, a estimé Emmanuel Macron. Une... 28.08.2023, Sputnik Afrique
2023-08-28T19:01+0200
2023-08-28T19:01+0200
2023-08-28T21:09+0200
emmanuel macron
occident
brics
afrique
niger
international
europe
monde multipolaire
france
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/08/1c/1061697560_0:0:3460:1947_1920x0_80_0_0_bc4fdda8af4e0e22d02db570dfade66d.jpg
L’Occident, et particulièrement l’Europe, risque de s’affaiblir alors que la situation internationale "se complique", a estimé le Président français lors de l’ouverture de la Conférence annuelle des ambassadeurs de France, ce 28 août. Une réunion qui s’est tenue après l’expiration de l’ultimatum adressé par le Niger à l’ambassadeur français sur son sol de quitter le pays dans les 48 heures.L’apparition de nouveaux grands acteurs sur la scène internationale se déroule sur fond de "dilution objective" de la population européenne et de diminution "de la part de l’Occident dans les échanges mondiaux", a-t-il déploré.En revenant sur le sommet des BRICS couronné par l’adhésion de six nouveaux pays, il a constaté "une volonté de faire émerger un ordre alternatif", ce que le Sud global et les BRICS prônent d’ailleurs depuis des mois.Et d’ajouter que ces changements se déroulent "dans le contexte croissant des tensions sino-américaines", lesquelles "bousculent aussi notre droit international".Mouvements anticolonialistesPour Emmanuel Macron, la "montée de la politique du ressentiment" est alimentée par les idées d’un anticolonialisme "réinventé ou fantasmé", voire d’un "anti-occidentalisme instrumentalisé".En résumant sa version d’un aperçu géopolitique, le Président français note que cette situation "conduit à un risque de partition du monde, à un affaiblissement de l’ordre international basé sur le droit, à un affaiblissement de l’idée démocratique […] et au fond de nos mécanismes de coopération et de partenariat existants".Devant le Président français s’élèvent des "défis planétaires qui demandent de plus en plus de coordination".Élargissement des BRICSLa 15e édition du sommet des BRICS s'est tenue à Johannesburg du 22 au 24 août sous la présidence de l'Afrique du Sud. Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, y a annoncé l'invitation officielle faite à l'Arabie saoudite, à l'Argentine, à l'Égypte, aux Émirats arabes unis, à l'Éthiopie et à l'Iran de rejoindre le groupe. Il a déclaré que l'adhésion à part entière des nouveaux membres débuterait le 1er janvier 2024.
occident
afrique
niger
europe
france
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/08/1c/1061697560_194:0:2925:2048_1920x0_80_0_0_86d8da777f733eb7f59454768e8c6da2.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
emmanuel macron, occident, brics, afrique, niger, international, europe, monde multipolaire, france
emmanuel macron, occident, brics, afrique, niger, international, europe, monde multipolaire, france
Macron craint un "affaiblissement de l’Occident" et commente l’élargissement des BRICS
19:01 28.08.2023 (Mis à jour: 21:09 28.08.2023) L’émergence de nouveaux grands acteurs internationaux met en péril la puissance occidentale et surtout celle de l’Europe, a estimé Emmanuel Macron. Une situation qui concerne notamment l’expansion des BRICS, lesquels font preuve d’une volonté de créer "un ordre alternatif" et des sentiments d’anticolonialisme "réinventé ou fantasmé", selon lui.
L’Occident, et particulièrement l’Europe, risque de s’affaiblir alors que la situation internationale "se complique", a estimé le Président français lors de l’ouverture de la Conférence annuelle des ambassadeurs de France, ce 28 août. Une réunion qui s’est tenue
après l’expiration de l’ultimatum adressé par le Niger à l’ambassadeur français sur son sol de quitter le pays dans les 48 heures.
Cette éventuelle perte d’influence et de poids "est le fruit de l’émergence des grandes puissances internationales qui s’imposent", a indiqué Emmanuel Macron.
L’apparition de nouveaux grands acteurs sur la scène internationale se déroule sur fond de "dilution objective" de la population européenne et de diminution "de la part de l’Occident dans les échanges mondiaux", a-t-il déploré.
Selon le chef d’État français, il s’agit d’"une remise en cause progressive" de l’ordre international et de ses principes "où l’Occident en a encore une place prépondérante".
En revenant sur le sommet des BRICS couronné par l’adhésion de six nouveaux pays, il a constaté "une volonté de
faire émerger un ordre alternatif", ce que le Sud global et les BRICS prônent d’ailleurs depuis des mois.
"Ce serait quelque chose qui viendrait se substituer à ce qu’on appelait jusqu'alors un ordre international vu comme trop occidental", conclut-il.
Et d’ajouter que ces changements se déroulent "dans le contexte croissant des tensions sino-américaines", lesquelles "bousculent aussi notre droit international".
Mouvements anticolonialistes
Pour Emmanuel Macron, la "montée de la politique du ressentiment" est alimentée par les idées d’un anticolonialisme "réinventé ou fantasmé", voire d’un "anti-occidentalisme instrumentalisé".
Il a toutefois reconnu "la dénonciation d’un double standard que nous avons parfois nourri", notamment "en ajustant le droit international à ce que nous pensions bon et en oubliant que la souveraineté des peuples était un des préalables à notre action".
En résumant sa version d’un aperçu géopolitique, le Président français note que cette situation "conduit à un risque de partition du monde, à un affaiblissement de l’ordre international basé sur le droit, à un affaiblissement de l’idée démocratique […] et au fond de nos mécanismes de coopération et de partenariat existants".
Devant le Président français s’élèvent des "défis planétaires qui demandent de plus en plus de coordination".
La 15e édition du sommet des BRICS s'est tenue à Johannesburg du 22 au 24 août sous la présidence de l'Afrique du Sud.
Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, y a annoncé l'invitation officielle faite à l'Arabie saoudite, à l'Argentine, à l'Égypte, aux Émirats arabes unis, à l'Éthiopie et à l'Iran de rejoindre le groupe. Il a déclaré que l'adhésion à part entière des nouveaux membres débuterait le 1er janvier 2024.