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Ce que l’on sait des dégâts après la destruction par Kiev du barrage hydroélectrique de Kakhovka
Ce que l’on sait des dégâts après la destruction par Kiev du barrage hydroélectrique de Kakhovka
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Provoqué par des frappes de Kiev, l’effondrement du barrage hydroélectrique de Kakhovka a suscité de graves inondations dans la région de Kherson. Les... 07.06.2023, Sputnik Afrique
2023-06-07T15:29+0200
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La destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka par l’armée ukrainienne, qui a provoqué des inondations, aura un lourd impact pendant plusieurs décennies. C’est ce qu’a estimé la présidente du Conseil de la Fédération [[chambre haute du Parlement russe, ndlr], Valentina Matvienko.Il s’agit d’un "crime monstrueux", d’un "acte terroriste" bien prémédité, a précisé Mme Matvienko.DégâtsDe nombreux territoires de la région de Kherson restent sous l’eau au lendemain des faits. En plus de cela, l’eau arrive toujours dans les localités situées en aval du fleuve Dniepr, a fait savoir ce 7 juin le maire de la ville de Novaïa Kakhovka, qui abrite cette centrale hydroélectrique.Rien que dans la ville, plus de 600 immeubles résidentiels ont été inondés, ainsi qu’une école, une maternelle et le monastère féminin Kornsounsky fondé au milieu du XIXe siècle, précise l’édile. Entre-temps, le niveau de l’eau a baissé de 60 cm dans la zone de la centrale.Destiné à la désinfection des animaux morts, un site spécial a aussi été inondé, tout comme un cimetière, selon une source des services d’urgence auprès de Sputnik. Selon le maire de la ville, il y a un risque de contamination.Le parc national qui se trouvait sur les territoires inondés a été sérieusement endommagé, poursuit le maire. Des animaux et des oiseaux inscrits aux espèces menacées ont péri, leur habitat a été détruit. Il a par ailleurs démenti les rumeurs sur la mort des animaux du zoo local, pointant qu’ils avaient été évacués l’année dernière.Évacuations toujours en coursLes habitants continuent d’évacuer à bord d’embarcations livrées par les services d’urgence russes. Plus d’une quarantaine de centres d’hébergement temporaires ont été déployés dans la région de Kherson. Ils peuvent accueillir 2.500 personnes.Environ une centaine de civils restent bloqués dans un village près de Novaïa Kakhovka.Les autorités envisagent de payer des indemnisations aux sinistrés "dans les jours qui viennent", a informé le chef de l’administration de la région, Andreï Alekseïenko.Bombardements ukrainiensLa Russie a pris le contrôle de la centrale de Kakhovka le jour où Moscou a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février 2022, signalant son importance stratégique.Les troupes ukrainiennes ont presque immédiatement commencé à bombarder les zones autour de la centrale et son barrage en utilisant de l’artillerie à longue portée, des missiles et des roquettes, y compris des Totchka-U et HIMARS livrés par l’Occident. Elles ont également bombardé la ville de Novaïa Kakhovka, située à proximité de la centrale, tuant et blessant des dizaines de résidents.Suite à ces frappes, la partie supérieure du barrage s’est effondrée le 6 juin, suscitant la sortie incontrôlable de l’eau.Le réservoir de Kakhovka alimente aussi les mines, les usines et les localités voisines, fournit de l’eau pour l’agriculture et, surtout, assure l’approvisionnement en eau du réservoir de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporojié.Après les faits, les autorités russes ont dénoncé un acte terroriste du régime de Kiev. Le représentant permanent de la Russie à l’Onu, Vassili Nebenzia, a appelé la communauté internationale à condamner cette attaque ukrainienne.
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Ce que l’on sait des dégâts après la destruction par Kiev du barrage hydroélectrique de Kakhovka
Provoqué par des frappes de Kiev, l’effondrement du barrage hydroélectrique de Kakhovka a suscité de graves inondations dans la région de Kherson. Les évacuations continuent alors que l’eau arrive toujours. Plusieurs générations sentiront les conséquences de cette catastrophe, martèle la présidente de la chambre haute du Parlement russe.
La destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka
par l’armée ukrainienne, qui a provoqué
des inondations, aura un lourd impact pendant plusieurs décennies. C’est ce qu’a estimé la présidente du Conseil de la Fédération [[chambre haute du Parlement russe, ndlr], Valentina Matvienko.
"Ce n’est pas une catastrophe pour seulement ces régions. Leurs conséquences vont se faire sentir sur plus d’une génération", a-t-elle déclaré lors d’une réunion de son instance.
Il s’agit d’un "crime monstrueux", d’un "acte terroriste" bien prémédité, a précisé Mme Matvienko.
De nombreux territoires de la région de Kherson restent sous l’eau au lendemain des faits. En plus de cela, l’eau arrive toujours dans les localités situées en aval du fleuve Dniepr, a fait savoir ce 7 juin le maire de la ville de Novaïa Kakhovka, qui abrite cette centrale hydroélectrique.
"Plus de 30.000 mètres cubes sont déchargés chaque seconde sans aucun contrôle suite à cet acte terroriste", a noté Vladimir Léontiev.
Rien que dans la ville, plus de 600 immeubles résidentiels ont été inondés, ainsi qu’une école, une maternelle et le monastère féminin Kornsounsky fondé au milieu du XIXe siècle, précise l’édile. Entre-temps, le niveau de l’eau a baissé de 60 cm dans la zone de la centrale.
Destiné à la désinfection des animaux morts, un site spécial a aussi été inondé, tout comme un cimetière, selon une source des services d’urgence auprès de Sputnik. Selon le maire de la ville, il y a un risque de contamination.
Le parc national qui se trouvait sur les territoires inondés a été sérieusement endommagé, poursuit le maire. Des animaux et des oiseaux inscrits aux espèces menacées ont péri, leur habitat a été détruit. Il a par ailleurs démenti les rumeurs sur la mort des animaux du zoo local, pointant qu’ils avaient été évacués l’année dernière.
Évacuations toujours en cours
Les habitants continuent d’évacuer à bord d’embarcations livrées par les services d’urgence russes. Plus d’une quarantaine de centres d’hébergement temporaires ont été déployés dans la région de Kherson. Ils peuvent accueillir 2.500 personnes.
Environ une centaine de civils restent bloqués dans un village près de Novaïa Kakhovka.
Les autorités envisagent de payer des indemnisations aux sinistrés "dans les jours qui viennent", a informé le chef de l’administration de la région, Andreï Alekseïenko.
La Russie a pris le contrôle de la centrale de Kakhovka le jour où Moscou a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février 2022, signalant son importance stratégique.
Les troupes ukrainiennes ont presque immédiatement commencé
à bombarder les zones autour de la centrale et son barrage en utilisant de l’artillerie à longue portée, des missiles et des roquettes, y compris des Totchka-U et HIMARS livrés par l’Occident. Elles ont également bombardé la ville de Novaïa Kakhovka, située à proximité de la centrale, tuant et blessant des dizaines de résidents.
Suite à ces frappes, la partie supérieure du barrage s’est effondrée le 6 juin, suscitant la sortie incontrôlable de l’eau.
Le réservoir de Kakhovka alimente aussi les mines, les usines et les localités voisines, fournit de l’eau pour l’agriculture et, surtout, assure l’approvisionnement en eau du réservoir de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporojié.
Après les faits, les autorités russes ont dénoncé un acte terroriste du régime de Kiev. Le représentant permanent de la Russie à l’Onu, Vassili Nebenzia, a appelé la communauté internationale à condamner cette attaque ukrainienne.