Trafic routier: un pays d’Afrique parmi les plus lents du monde

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Un embouteillage - Sputnik Afrique, 1920, 02.06.2023
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L’Afrique du Sud apparaît dans le classement, publié par Money barn, des pays au trafic routier les plus lents du monde. La Nation arc-en-ciel pèche par la qualité de ses routes, même si elle fait mieux que beaucoup d'autres.
Un palmarès à faire enrager les fous du volant. La société de crédit automobile Money barn a révélé quels étaient les pays aux trafics routiers les plus lents et les plus rapides du monde. Un État africain y est mentionné: l’Afrique du Sud, qui se retrouve dans le ventre mou du classement.
La Nation arc-en-ciel est en effet 33e pays le plus lent du monde. Elle est surtout handicapée par l’état de ses routes et par ses limitations de vitesse. La plus élevée autorisée y est de 120 km/h, alors qu'aux Émirats arabes unis par exemple, les plus téméraires peuvent rouler… à plus de 160 km/h!
Côté embouteillages, l’Afrique du Sud s’en sort plutôt bien, avec un taux de congestion estimé à 18%. L’Inde ou la Roumanie font bien pire, approchant des 50%.
Ailleurs sur le globe, c’est le Pérou qui obtient la palme du pays au trafic routier le plus lent, devant la Roumanie. Un paradoxe puisque ce dernier pays possède aussi l’une des plus belles routes du monde: la Transfagarașan, qui traverse les Carpates, rappelle Money barn.
A contrario, les États-Unis et les Émirats arabes unis sont les pays ayant le trafic routier le plus rapide. Les seconds bénéficient notamment d’un carburant bon marché grâce à leurs réserves de pétrole, offrant la possibilité à ses riches habitants d’investir dans des voitures très haut de gamme, souvent gourmandes en essence.

État des routes

L’état des voies sud-africaines avait déjà été pointé du doigt début mai par le média BusinessTech, qui avait accusé l’Agence nationale sud-africaine des routes (Sanral) de faire face à une "falaise fiscale" au point dene plus pouvoir s’occuper de l’entretien.
Une assertion aussitôt démentie par la porte-parole de Sanral, Vusi Mona, qui avait déploré les intentions "malveillantes" de l’article du BusinessTech, rappelant que l’agence tirait directement son mandat du gouvernement.
Sanral gère actuellement près de 23.500 km de routes, les provinces étant pour leur part responsables de 271.500 km de voiries.
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