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Au Soudan, les belligérants s’accordent sur une trêve humanitaire de 7 jours
Au Soudan, les belligérants s’accordent sur une trêve humanitaire de 7 jours
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Les représentants de l’armée soudanaise et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) se sont accordés sur une trêve humanitaire pour une semaine... 21.05.2023, Sputnik Afrique
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Après plus d’un mois de combats sanglants, le général Abdel Fattah al-Bourhane, commandant des forces armées soudanaises, et son rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, chef du groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR), ont accepté une trêve humanitaire de 7 jours.L’accord a été signé le 20 mai à Djeddah. Il prendra effet le 22 mai à 21:45 heure locale (19:45 GMT) sur tout le territoire soudanais, selon le communiqué conjoint de l’Arabie saoudite et des États-Unis, médiateurs de l’accord.Les deux parties au conflit s’engagent à ouvrir des couloirs humanitaires pour faciliter l'arrivée de l'aide aux civils. Les parties conviennent de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, de rétablir les services essentiels et de retirer les forces des hôpitaux et des installations publiques essentielles."Ce n’est pas un processus politique"Depuis le début des combats, les deux partis ont plusieurs fois annoncé des trêves qui n'ont pas été observées. Cette fois, "contrairement aux cessez-le-feu précédents, l'accord conclu à Djeddah a été signé par les deux parties et sera soutenu par un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu américano-saoudien et international", selon le communiqué.Les affrontements entre l’armée d’Abdel Fattah al-Bourhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo ont éclaté le 15 avril. La situation est surtout tendue à Khartoum, capitale du pays. Les combats ont entraîné une crise humanitaire majeure, ont fait près d’un millier de morts et plus d’un million de déplacés et de réfugiés.
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Au Soudan, les belligérants s’accordent sur une trêve humanitaire de 7 jours
Les représentants de l’armée soudanaise et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) se sont accordés sur une trêve humanitaire pour une semaine. Ils s’engagent à ouvrir des couloirs humanitaires et à se retirer des hôpitaux. Prolongeable, l’accord a été signé avec la médiation de l’Arabie saoudite et des États-Unis.
Après plus d’un mois de
combats sanglants, le général Abdel Fattah al-Bourhane, commandant des forces armées soudanaises, et son rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, chef du groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR), ont accepté une trêve humanitaire de 7 jours.
L’accord a été signé le 20 mai à Djeddah. Il prendra effet le 22 mai à 21:45 heure locale (19:45 GMT) sur tout le territoire soudanais, selon le
communiqué conjoint de l’Arabie saoudite et des États-Unis, médiateurs de l’accord.
Les deux parties au conflit s’engagent à ouvrir des couloirs humanitaires pour faciliter l'arrivée de l'aide aux civils. Les parties conviennent de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, de rétablir les services essentiels et de retirer les forces des hôpitaux et des installations publiques essentielles.
"Ce n’est pas un processus politique"
"Les pourparlers de Djeddah se sont concentrés sur un cessez-le-feu à court terme pour faciliter l'aide humanitaire et la restauration des services essentiels. Ce n’est pas un processus politique et ils ne doivent pas être perçus comme tels. Nous prévoyons que des pourparlers ultérieurs à Djeddah porteront sur les mesures nécessaires pour parvenir à une cessation permanente des hostilités", souligne le communiqué.
Depuis le début des combats, les deux partis ont plusieurs fois annoncé des trêves qui n'ont pas été observées. Cette fois, "contrairement aux cessez-le-feu précédents, l'accord conclu à Djeddah a été signé par les deux parties et sera soutenu par un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu américano-saoudien et international", selon le communiqué.
Les affrontements entre l’armée d’Abdel Fattah al-Bourhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo ont éclaté le 15 avril. La situation est surtout tendue à Khartoum, capitale du pays. Les combats ont entraîné une crise humanitaire majeure, ont fait près d’un millier de morts et plus d’un million de déplacés et de réfugiés.