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Un ex-Président US s’attendait à une opération russe en Ukraine dès 2011 voire 2009?
Un ex-Président US s’attendait à une opération russe en Ukraine dès 2011 voire 2009?
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Bill Clinton, Président des États-Unis de 1993 à 2001, affirme qu’il s’attendait à une opération spéciale russe en Ukraine depuis sa rencontre avec Vladimir... 05.05.2023, Sputnik Afrique
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L’opération militaire spéciale russe en Ukraine n'était "qu'une question de temps", a déclaré Bill Clinton au journal britannique Financial Times, se référant à un entretien qu’il avait eu avec Vladimir Poutine au forum économique de Davos en 2011.Selon le journal britannique, M.Clinton affirme que M.Poutine russe avait exprimé son désaccord concernant le mémorandum de Budapest de 1994, qui implique l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine en échange de l'abandon par cette dernière de ses armes nucléaires héritées de l’URSS.Pour rappel, après l'effondrement de l'URSS, Kiev a hérité d'un important arsenal nucléaire. Mais en 1994, l'Ukraine a signé le mémorandum de Budapest, abandonnant le troisième stock d'armes nucléaires au monde en échange de la promesse des autres pays signataires -la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni- d'assurer sa sécurité.Erreur de date?Bill Clinton parle d’une rencontre tenue à Davos en 2011. Toutefois, Vladimir Poutine, qui occupait à l’époque le poste de Premier ministre, ne s’était pas rendu au forum de Davos cette année-là. C’était Dmitri Medvedev, alors Président du pays, qui avait représenté la Russie à ce forum économique en Suisse.Pourtant MM.Clinton et Poutine se sont effectivement entretenus à Davos, mais deux ans plus tôt, en 2009. Selon Dmitri Peskov, porte-parole de M.Poutine, leur discussion avait "un caractère amical et très informel", Les interlocuteurs ont échangé leurs vues sur la situation économique dans le monde et les relations russo-américaines.Soutenir l’Ukraine pour décourager la ChineSelon Financial Times, l'ex-Président américain estime en outre que la victoire de Moscou sur Kiev pourrait "encourager" la Chine dans sa confrontation avec Taïwan. Dans cette optique, il appelle l’Occident à soutenir l’Ukraine.Hillary Clinton, ex-secrétaire d'État américaine et épouse, estime pour sa part que le Président chinois Xi Jinping aurait mis en veilleuse ses projets d'action contre Taïwan en raison de la crise en Ukraine, précise le journal britannique.La Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février 2022. Selon M.Poutine, cette opération est appelée à "protéger les personnes qui ont été soumises à des abus et à un génocide par le régime de Kiev pendant huit ans dans le Donbass" ainsi qu’à "démilitariser et dénazifier l'Ukraine".
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Un ex-Président US s’attendait à une opération russe en Ukraine dès 2011 voire 2009?
Bill Clinton, Président des États-Unis de 1993 à 2001, affirme qu’il s’attendait à une opération spéciale russe en Ukraine depuis sa rencontre avec Vladimir Poutine à Davos en 2011, selon le journal britannique Financial Times. D’ailleurs, M.Poutine, qui était alors Premier ministre, ne s’y était pas rendu cette année-là.
L’opération militaire spéciale russe en Ukraine n'était "qu'une question de temps", a déclaré Bill Clinton au journal britannique Financial Times, se référant à un entretien qu’il avait eu avec Vladimir Poutine au forum économique de Davos en 2011.
Selon le journal britannique, M.Clinton affirme que M.Poutine russe avait exprimé son désaccord concernant le mémorandum de Budapest de 1994, qui implique l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine en échange de l'abandon par cette dernière de ses armes nucléaires héritées de l’URSS.
"Vladimir Poutine m'a dit en 2011, trois ans avant de prendre la Crimée, qu'il n'était pas d'accord avec le document que j'avais conclu avec [le premier Président russe] Boris Eltsine... Il a dit : ‘Je ne suis pas d'accord avec cela, je ne le soutiens pas, je ne me crois pas lié par ce traité’. Et à partir de ce jour, je comprenais que ce n'était qu'une question de temps", a-t-il dit, cité par le journal Financial Times.
Pour rappel, après l'effondrement de l'URSS, Kiev a hérité d'un important arsenal nucléaire. Mais en 1994, l'Ukraine a signé le mémorandum de Budapest, abandonnant le troisième stock d'armes nucléaires au monde en échange de la promesse des autres pays signataires -la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni- d'assurer sa sécurité.
Bill Clinton parle d’une rencontre tenue à Davos en 2011. Toutefois, Vladimir Poutine, qui occupait à l’époque le poste de Premier ministre, ne s’était pas rendu au forum de Davos cette année-là. C’était Dmitri Medvedev, alors Président du pays, qui avait représenté la Russie à ce forum économique en Suisse.
Pourtant MM.Clinton et Poutine se sont effectivement entretenus à Davos, mais deux ans plus tôt, en 2009. Selon Dmitri Peskov, porte-parole de M.Poutine, leur discussion avait "un caractère amical et très informel", Les interlocuteurs ont échangé leurs vues sur la situation économique dans le monde et les relations russo-américaines.
Soutenir l’Ukraine pour décourager la Chine
Selon Financial Times, l'ex-Président américain estime en outre que la victoire de Moscou sur Kiev pourrait "encourager" la Chine dans sa confrontation avec Taïwan. Dans cette optique, il appelle l’Occident à soutenir l’Ukraine.
Hillary Clinton, ex-secrétaire d'État américaine et épouse, estime pour sa part que le Président chinois Xi Jinping aurait mis en veilleuse ses projets d'action contre Taïwan en raison de la crise en Ukraine, précise le journal britannique.
"M.Xi a vu cela. Et je pense qu'avant [l’opération russe-ndlr], il y avait de bonnes chances qu'il agisse contre Taïwan dans les deux ou trois ans. Je pense que le calendrier a été modifié", a-t-elle déclaré, citée par Financial Times.
La Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février 2022. Selon M.Poutine, cette opération est appelée à "protéger les personnes qui ont été soumises à des abus et à un génocide par le régime de Kiev pendant huit ans dans le Donbass" ainsi qu’à "démilitariser et dénazifier l'Ukraine".