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Un mercenaire britannique tresse des lauriers aux artilleurs russes
Un mercenaire britannique tresse des lauriers aux artilleurs russes
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Combattant en Ukraine aux côtés des forces armées fidèles à Kiev, un mercenaire britannique a dû reconnaître le talent et l’efficacité des artilleurs russes. 15.04.2023, Sputnik Afrique
2023-04-15T20:12+0200
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Depuis le début du conflit en Ukraine, de nombreux observateurs insistent sur l’importance de l’artillerie sur le champ de bataille. Et les troupes russes semblent exceller en la matière, à en croire le mercenaire britannique Christopher Perryman, engagé dans une unité de volontaires occidentaux sur place.Cet ancien de la guerre d’Irak a loué l’action des artilleurs russes, dans un entretien au Spectator. Il a admis que les combats d’artillerie étaient bien plus soutenus en Ukraine que ceux qu’il avait pu expérimenter au Moyen-Orient.Envoyé dans la région de Kherson, Christopher Perryman souligne encore l’importance des drones côté russe, qui secondent l’artillerie. Les forces ukrainiennes ne peuvent souvent pas faire de feu pour se chauffer, car les drones détectent la lumière des poêles.L’usage de l’artillerie russe force les combattants à se réfugier dans les maisons laissées à l’abandon. Ils essuient alors les tirs d’obus, en attendant de pouvoir se frotter à l’infanterie. Une attente qui pèse parfois sur les nerfs, explique le mercenaire.L’artillerie au centre des combatsLe rôle central de l’artillerie dans le conflit a été souligné par de nombreux experts. L’Ukraine tire en moyenne 5.000 à 6.000 obus par jour, affirmait au Guardian Vadym Skibitsky, chef adjoint du renseignement militaire ukrainien, en juin dernier. La Russie en est à 20.000 voire 50.000 quotidiennement, avait pour sa part affirmé récemment Charles Michel, président du Conseil européen.Les besoins en obus sont d’ailleurs l’un des principaux soucis des forces ukrainiennes depuis plusieurs mois. Kiev est forcé de compter sur la générosité de ses partenaires occidentaux, qui eux-mêmes ne produisent pas beaucoup. L’Ukraine a ainsi récemment demandé à l’UE de lui livrer 250.000 obus par mois, ce qui forcera les Vingt-Sept à passer en "économie de guerre", affirmait récemment le Financial Times.Les dernières fuites du Pentagone indiquaient par ailleurs que la défense anti-aérienne ukrainienne serait à court de munitions d’ici le 23 mai.
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Un mercenaire britannique tresse des lauriers aux artilleurs russes
Combattant en Ukraine aux côtés des forces armées fidèles à Kiev, un mercenaire britannique a dû reconnaître le talent et l’efficacité des artilleurs russes.
Depuis le début du conflit en Ukraine, de nombreux observateurs insistent sur l’importance de l’artillerie sur le champ de bataille. Et les troupes russes semblent exceller en la matière, à en croire le mercenaire britannique Christopher Perryman, engagé dans une unité de volontaires occidentaux sur place.
Cet ancien de la guerre d’Irak a loué l’action des artilleurs russes, dans un entretien au Spectator. Il a admis que les combats d’artillerie étaient bien plus soutenus en Ukraine que ceux qu’il avait pu expérimenter au Moyen-Orient.
"Leurs équipages d'artillerie sont sacrément bons. L'Irak n'est pas comparable, c'est beaucoup plus intense", a-t-il ainsi expliqué au Spectator.
Envoyé dans la région de Kherson, Christopher Perryman souligne encore l’importance des drones côté russe, qui secondent l’artillerie. Les forces ukrainiennes ne peuvent souvent pas faire de feu pour se chauffer, car les drones détectent la lumière des poêles.
L’usage de l’artillerie russe force les combattants à se réfugier dans les maisons laissées à l’abandon. Ils essuient alors les tirs d’obus, en attendant de pouvoir se frotter à l’infanterie. Une attente qui pèse parfois sur les nerfs, explique le mercenaire.
"Mentalement, c'est épuisant. Vous attendez juste l'artillerie, et vous pensez +Est-ce qu’aujourd’hui les Russes avanceront?+. Cela vous rend inquiet, mais aussi excité, car c'est finalement une chance de se battre réellement", déclare Christopher Perryman.
L’artillerie au centre des combats
Le rôle central de l’artillerie dans le conflit a été souligné par de nombreux experts. L’Ukraine tire en moyenne 5.000 à 6.000 obus par jour, affirmait au Guardian Vadym Skibitsky, chef adjoint du renseignement militaire ukrainien, en juin dernier. La Russie en est à 20.000 voire 50.000 quotidiennement, avait pour sa part affirmé récemment Charles Michel, président du Conseil européen.
Les besoins en obus sont d’ailleurs l’un des principaux soucis des forces ukrainiennes depuis plusieurs mois. Kiev est forcé de compter sur la générosité de ses partenaires occidentaux, qui eux-mêmes ne produisent pas beaucoup. L’Ukraine a ainsi récemment demandé à l’UE de lui livrer 250.000 obus par mois, ce qui forcera les Vingt-Sept à
passer en "économie de guerre", affirmait récemment le Financial Times.
Les dernières fuites du Pentagone indiquaient par ailleurs que la défense anti-aérienne ukrainienne
serait à court de munitions d’ici le 23 mai.