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Il faut être libre en matière de souveraineté numérique, sinon c’est de la "colonisation numérique"
Il faut être libre en matière de souveraineté numérique, sinon c’est de la "colonisation numérique"
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Dans une interview accordée à Sputnik lors du forum sur les technologies de l'information Russie-Afrique, un directeur technique du Sénégal a souligné... 13.04.2023, Sputnik Afrique
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Se prononçant lors du Forum international Russie-Afrique sur les technologies de l'information, qui a eu lieu ce 13 avril, Wack Ndiaye, directeur technique de Sénégal Numérique S.A., a abordé auprès de Sputnik, la question de la souveraineté numérique.Selon lui, "on ne peut pas parler de la souveraineté, si on n’a pas d’industrie numérique, si on dépend de la domination des plateformes numériques qui existent dans ce monde".L’interlocuteur a aussi déploré le fait que tous les serveurs Internet se trouvent aux États-Unis.Soutien de la RussieAinsi, il a exprimé le souhait que la Russie accompagne l’Afrique dans ce sens. Plus de 80% des logiciels utilisés aujourd’hui en Russie sont russes et "c’est intéressant pour nous".Il a noté que la Russie était très avancée technologiquement parlant, disposant d’un système de services numériques très développé. Il a donné l’exemple de la plateforme Yandex, qui existe aussi en Afrique.
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Il faut être libre en matière de souveraineté numérique, sinon c’est de la "colonisation numérique"
17:07 13.04.2023 (Mis à jour: 23:01 13.04.2023) Dans une interview accordée à Sputnik lors du forum sur les technologies de l'information Russie-Afrique, un directeur technique du Sénégal a souligné l’importance de la souveraineté numérique de l’Afrique en exprimant le souhait que la Russie accompagne l’Afrique dans ce sens.
Se prononçant lors du Forum international Russie-Afrique sur les technologies de l'information, qui a eu lieu ce 13 avril, Wack Ndiaye, directeur technique de Sénégal Numérique S.A., a abordé auprès de Sputnik, la question de la souveraineté numérique.
Selon lui, "on ne peut pas parler de la souveraineté, si on n’a pas d’industrie numérique, si on dépend de la domination des plateformes numériques qui existent dans ce monde".
L’interlocuteur a aussi déploré le fait que tous les serveurs Internet se trouvent aux États-Unis.
"Il n’y en a pas un qui se trouve en Afrique. Donc on ne peut pas parler de souveraineté. Aujourd'hui, nous n'avons pas d'industrie, nous n’avons absolument rien", a-t-il dit.
Ainsi, il a exprimé le souhait que la Russie accompagne l’Afrique dans ce sens. Plus de 80% des logiciels utilisés aujourd’hui en Russie sont russes et "c’est intéressant pour nous".
Il a noté que la Russie était très avancée technologiquement parlant, disposant d’un système de services numériques très développé. Il a donné l’exemple de la plateforme Yandex, qui existe aussi en Afrique.
"Aujourd'hui, c'est vrai qu'on a besoin de se développer. Mais c'est très important quand même que l'Afrique puisse être formée, accompagnée, pour que nous puissions vraiment nous insérer dans l'industrie numérique", a-t-il conclu.