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Investir en Afrique serait plus sûr que dans des produits financiers US, selon une agence
Investir en Afrique serait plus sûr que dans des produits financiers US, selon une agence
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Alors que les pertes potentielles des banques américaines en 2022 s’élèvent à 620 milliards de dollars, certains investisseurs privés internationaux auraient... 09.04.2023, Sputnik Afrique
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Après la faillite de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank (SVB), survenue en mars, les grands médias financiers du pays ont fait remonter à la surface le lourd bilan des pertes de celles-ci en 2022, écrit Ecofin.En effet, elles ont essuyé l'an passé plus de 620 milliards de dollars de pertes non réalisées, selon la Federal Deposit Insurance Corporation qui gère le mécanisme de garanties accordées par le gouvernement américain aux dépôts bancaires.Cette couverture médiatique pourrait viser à démontrer que cette banque californienne n'avait pas été la victime de mauvais choix de la part de sa direction, mais plutôt d'une conjoncture qui a fragilisé les banques plus petites. C'est de cette façon que la chute de la SVB est expliquée dans certains médias.Intérêt pour l’AfriqueAlors que des taux élevés sont maintenus pour contenir l’inflation et un dollar élevé, ces pertes potentielles risquent de se matérialiser rapidement.Dans cette situation les investisseurs pourraient privilégier des marchés émergents et en développement, parmi lesquels l’Afrique.En outre, le continent devrait attirer davantage l’attention des investisseurs privés internationaux, alors que plusieurs institutions africaines (UNECA et BAD) appellent à réformer l’architecture financière mondiale, selon l’agence.
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Investir en Afrique serait plus sûr que dans des produits financiers US, selon une agence
Alors que les pertes potentielles des banques américaines en 2022 s’élèvent à 620 milliards de dollars, certains investisseurs privés internationaux auraient plus intérêt à se tourner vers l'Afrique. La dette globale de la région ne représente pas un risque, selon l’agence Ecofin.
Après
la faillite de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank (SVB), survenue en mars, les grands médias financiers du pays ont fait remonter à la surface le lourd bilan des pertes de celles-ci en 2022, écrit Ecofin.
En effet, elles ont essuyé l'an passé plus de 620 milliards de dollars de pertes non réalisées, selon la Federal Deposit Insurance Corporation qui gère le mécanisme de garanties accordées par le gouvernement américain aux dépôts bancaires.
Cette couverture médiatique pourrait viser à démontrer que cette banque californienne n'avait pas été la victime de mauvais choix de la part de sa direction, mais plutôt d'une conjoncture qui a fragilisé les banques plus petites. C'est de cette façon que la chute de la SVB est expliquée dans certains médias.
"Les pertes potentielles dont il est question ont deux formes: celles qui portent sur des instruments financiers, détenus à long terme (340 milliards de dollars) et celles liées aux produits enregistrés comme disponibles à la vente, et qui peuvent donc se réaliser à tout moment (280 milliards de dollars)", détaille Ecofin.
Alors que des taux élevés sont maintenus pour contenir l’inflation et un dollar élevé, ces pertes potentielles risquent de se matérialiser rapidement.
Dans cette situation les investisseurs pourraient privilégier des marchés émergents et en développement, parmi lesquels l’Afrique.
"La dette globale de la région ne représente pas un risque pour le système financier mondial, et l'on peut noter que les banques américaines ont plus à perdre sur des produits financiers américains qu’en investissant en Afrique", estime Ecofin.
En outre, le continent devrait attirer davantage l’attention des investisseurs privés internationaux, alors que plusieurs institutions africaines (UNECA et BAD) appellent à réformer l’architecture financière mondiale, selon l’agence.