Israël mène des frappes à Gaza et au Liban
07:39 07.04.2023 (Mis à jour: 18:45 07.04.2023)
© AFP 2024 SAID KHATIBA picture taken in Rafah in the southern Gaza Strip, on April 17, 2021, shows an explosion following an airstrike by Israel. - The Israeli military said it had conducted airstrikes against targets in the Gaza Strip following a rocket attack from the Palestinian enclave, in the second such exchange in as many days. (Photo by SAID KHATIB / AFP)
© AFP 2024 SAID KHATIB
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L’armée de Tsahal a lancé des frappes contre des cibles militaires du Hamas au Liban et à Gaza, dans la nuit du 6 au 7 avril. Israël explique l’attaque comme une riposte à plusieurs dizaines de roquettes tirées contre son territoire la veille. Cette nouvelle escalade intervient après une incursion de la police israélienne dans la mosquée Al Aqsa.
Israël a effectué des frappes ce vendredi 7 avril avant l'aube à Gaza et au Liban, suite au tir de plusieurs dizaines de roquettes contre Israël la veille à partir de ces territoires.
Des frappes étaient en cours vers 01h30 GMT tant sur le sud du Liban qu'à Gaza, indique un communiqué de l'armée israélienne.
De violentes explosions ont été entendues dans la région de Tyr (sud du Liban), tandis qu'à Gaza, les raids aériens israéliens avaient commencé avant minuit.
L'armée de l’État hébreu dit avoir visé des infrastructures du Hamas, qui a tenu "Israël responsable de cette agression et de ses conséquences" et a appelé "toutes les factions palestiniennes à l'unité pour affronter l'occupation".
Selon la radio israélienne Kan, au moins trois infrastructures du Hamas ont été attaquées, ainsi que plus d’une dizaine de cibles militaires.
Une attaque contre Israël
Le 6 avril, une trentaine de roquettes ont été tirées du Liban vers Israël, dont cinq sont tombées en Israël et 25 ont été interceptées par la défense antiaérienne.
Blessant une personne et causant des dégâts matériels, ces tirs ont eu lieu au lendemain de l'incursion en plein Ramadan de la police israélienne dans la mosquée Al Aqsa.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a assuré que le Liban voulait préserver "le calme et la stabilité" dans le Sud, appelant la communauté internationale à "faire pression sur Israël pour arrêter l'escalade".
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré refuser "toute escalade à partir de son territoire", tandis que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à "la plus grande retenue".
Jugeant la situation "extrêmement sérieuse", la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), déployée dans le sud du Liban, a appelé "à la retenue et à éviter une escalade supplémentaire".