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Kiev assure n’être pour rien dans le sabotage des Nord Stream
Kiev assure n’être pour rien dans le sabotage des Nord Stream
Sputnik Afrique
Alors que de nouvelles hypothèses ont fleuri sur le sabotage des Nord Stream, la partie ukrainienne a nié être derrière la destruction des gazoducs. 08.03.2023, Sputnik Afrique
2023-03-08T16:39+0100
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Le mystère s’épaissit encore quant aux auteurs du sabotage des Nord Stream. Alors que certains doigts avaient récemment pointé la responsabilité de groupes pro-ukrainiens, Kiev a nié être impliqué dans la destruction des gazoducs.Ces dénégations font suite à des articles du New York Times et du Zeit, qui avaient insisté sur la responsabilité de groupe pro-ukrainien dans les sabotages, leur action n’ayant pas forcément été connue de Kiev.Moscou a réagi à ces nouvelles révélations, mettant en doute les sources anonymes mises en avant par les deux médias. Des fuites bien opportunes pour ceux cherchant à "détourner l'attention du public des faits établis", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.La piste américaineDébut février, le journaliste américain Seymour Hersh avait affirmé que le sabotage des Nord Stream était un travail américain, autorisé par l’administration Biden. Le lauréat du prix Pulitzer a assuré que des plongeurs US avaient posé des charges explosives sous les conduites sous-marines, lors de l’exercice BALTOPS organisé par l’Otan. La Norvège aurait donné son concours, avant que les charges ne soient activées, quatre mois plus tard.Une version également soutenue par un autre journaliste américain, John Dougan, qui a affirmé avoir reçu une lettre d’un des participants aux exercices.La Russie continue pour sa part de demander une enquête pour établir la vérité sur ce que Vladimir Poutine a qualifié d’"acte de terrorisme international". Le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a récemment déclaré à Sputnik que Moscou n’accepterait pas que la poussière soit mise sous le tapis.Beaucoup d’observateurs ce sont par ailleurs étonné du silence de l’UE sur le sujet, alors que l’Allemagne comptait sur la construction du nouveau Nord Stream pour assurer ses livraisons en gaz russe. Au Parlement européen, l’eurodéputé Mick Wallace a fustigé ce silence, accusant l’UE d’être inféodée à l'empire américain pour fermer à ce point les yeux.
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Kiev assure n’être pour rien dans le sabotage des Nord Stream
Alors que de nouvelles hypothèses ont fleuri sur le sabotage des Nord Stream, la partie ukrainienne a nié être derrière la destruction des gazoducs.
Le mystère s’épaissit encore quant aux auteurs du sabotage des Nord Stream. Alors que certains doigts avaient récemment pointé la responsabilité de groupes pro-ukrainiens, Kiev a nié être impliqué dans la destruction des gazoducs.
"Ce n’est pas notre travail", a ainsi déclaré le ministre de la Défense de l'Ukraine Oleksiy Reznikov selon l'Agence France-Presse.
Ces dénégations font suite à des articles du New York Times et du Zeit, qui avaient insisté sur la responsabilité de groupe pro-ukrainien dans les sabotages, leur action n’ayant pas forcément été connue de Kiev.
Moscou a réagi à ces nouvelles révélations, mettant en doute les sources anonymes mises en avant par les deux médias. Des fuites bien opportunes pour ceux cherchant à "détourner l'attention du public des faits établis", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
Début février, le journaliste américain Seymour Hersh avait affirmé que le sabotage des Nord Stream était un travail américain, autorisé par l’administration Biden. Le lauréat du prix Pulitzer a assuré que des plongeurs US avaient posé des charges explosives sous les conduites sous-marines, lors de l’exercice BALTOPS organisé par l’Otan. La Norvège aurait donné son concours, avant que les charges ne soient activées, quatre mois plus tard.
Une version également soutenue par un autre journaliste américain, John Dougan, qui a affirmé avoir reçu une lettre d’un des participants aux exercices.
La Russie continue pour sa part de demander une enquête pour établir la vérité sur ce que Vladimir Poutine a qualifié d’"acte de terrorisme international". Le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a récemment déclaré à Sputnik que Moscou n’accepterait pas que la poussière soit mise sous le tapis.
Beaucoup d’observateurs ce sont par ailleurs
étonné du silence de l’UE sur le sujet, alors que l’Allemagne comptait sur la construction du nouveau Nord Stream pour assurer ses livraisons en gaz russe. Au Parlement européen, l’eurodéputé Mick Wallace a fustigé ce silence, accusant l’UE
d’être inféodée à l'empire américain pour fermer à ce point les yeux.