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Budapest sur les sanctions: "Est-ce que cela nous a rapprochés du règlement du conflit? Non"
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Les sanctions ne sont pas parvenues à arrêter le conflit en Ukraine et l’unique moyen d’y mettre fin est un accord de cessez-le-feu, selon le ministre hongrois... 06.03.2023, Sputnik Afrique
2023-03-06T07:41+0100
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Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto ne croit pas que les sanctions antirusses et les livraisons d’armes à Kiev conduiront à l’arrêt du conflit en Ukraine.Selon lui, les solutions que l’Europe a trouvées n’ont pas marché parce qu’elle privilégie une mentalité militaire.Arrêter de tuer des gensPeter Szijjarto estime qu’approvisionner Kiev en armes ne contribue pas à régler le conflit.Il a également expliqué les raisons pour lesquelles son pays continuait à entretenir des liens économiques avec la Russie, notamment dans le domaine énergétique. C’est que la Hongrie dépend de l’approvisionnement russe."Il s'agit d'infrastructures. Cela peut changer en cinq ans, mais pas en deux jours. Un pipeline ne se construit pas en deux jours", a noté le ministre.Budapest s’oppose aux sanctions énergétiquesAlors que l’UE préparait à la mi-février un nouveau train de sanctions contre Moscou, Budapest s’est exprimé contre l’adoption de restrictions dans le nucléaire civil."Nous convenons qu’il est inutile d’imposer des sanctions à la coopération nucléaire avec la Russie", a fait savoir Peter Szijjarto.S’exprimant sur le sabotage des gazoducs Nord Stream, il a signalé dans un entretien à Sputnik qu’il s’agissait d’une "attaque qui doit être considérée comme un attentat terroriste".Le ministre a insisté sur la nécessité d’"une enquête exhaustive, approfondie, structurée et détaillée".
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Budapest sur les sanctions: "Est-ce que cela nous a rapprochés du règlement du conflit? Non"
07:41 06.03.2023 (Mis à jour: 01:47 08.03.2023) Les sanctions ne sont pas parvenues à arrêter le conflit en Ukraine et l’unique moyen d’y mettre fin est un accord de cessez-le-feu, selon le ministre hongrois des Affaires étrangères. "Le premier objectif est d'arrêter de tuer des gens."
Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto ne croit pas que les sanctions antirusses et les livraisons d’armes à Kiev conduiront à l’arrêt du conflit en Ukraine.
"Nous avons déjà introduit 10 paquets de sanctions. Est-ce que cela nous a rapprochés du règlement du conflit? Non. Est-ce que cela a mis la Russie à genoux? Non. Est-ce que cela nous a nui? Oui", a-t-il signalé à la chaîne de télévision suédoise SVT.
Selon lui, les solutions que l’Europe a trouvées n’ont pas marché parce qu’elle privilégie une mentalité militaire.
Peter Szijjarto estime qu’approvisionner Kiev en armes ne contribue pas à régler le conflit.
"Le premier objectif est d'arrêter de tuer des gens et cela signifie un accord de cessez-le-feu, rien d'autre", a-t-il indiqué.
Il a également expliqué les raisons pour lesquelles son pays continuait à entretenir des liens économiques avec la Russie, notamment dans le domaine énergétique. C’est que la Hongrie dépend de l’approvisionnement russe.
"Il s'agit d'infrastructures. Cela peut changer en cinq ans, mais pas en deux jours. Un pipeline ne se construit pas en deux jours", a noté le ministre.
Budapest s’oppose aux sanctions énergétiques
Alors que l’UE préparait à la mi-février un nouveau train de sanctions contre Moscou, Budapest s’est exprimé contre l’adoption de
restrictions dans le nucléaire civil.
"Nous convenons qu’il est inutile d’imposer des sanctions à la coopération nucléaire avec la Russie", a fait savoir Peter Szijjarto.
S’exprimant sur le
sabotage des gazoducs Nord Stream, il a signalé dans un entretien à Sputnik qu’il s’agissait d’une "attaque qui doit être considérée comme un attentat terroriste".
Le ministre a insisté sur la nécessité d’"une enquête exhaustive, approfondie, structurée et détaillée".