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Ce qu’on sait sur le drone anti-sous-marin en voie de création au Japon
Ce qu’on sait sur le drone anti-sous-marin en voie de création au Japon
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La marine japonaise, en partenariat avec une compagnie américaine, aurait pour ambition de concevoir un drone de reconnaissance volant à moyenne altitude et à... 04.03.2023, Sputnik Afrique
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Les médias ont récemment annoncé que la marine japonaise aurait retenu la société américaine General Atomics Aeronautical Systems, Inc., connue pour son drone MQ-9B, pour réaliser son projet d’aéronef MALE RPAS (pour Medium-Altitude, Long-Endurance Remotely Piloted Aircraft System). Sputnik vous donne un aperçu sur les caractéristiques de ce "futur" engin et les projets des Forces japonaises d’autodéfense en matière de surveillance maritime.Capacité à détecter les sous-marinsLe drone MQ-9 Reaper, a priori le plus connu au monde, dispose de plusieurs fonctions et serait principalement utilisé pour les combats terrestres. Le MQ-9 SeaGuardian en est une version adaptée pour les forces navales.Il peut rester en l'air pendant 18 heures et effectuer des patrouilles dans un rayon de 2.200 km. Son radar de haute résolution permet de détecter et de reconnaître les navires, les bateaux ainsi que les personnes à la surface de la mer.L’utilité d’un drone avec un système anti-sous-marinLes garde-côtes américains utilisent régulièrement de tels drones pour traquer les narcotrafiquants.Doté d’un système anti-sous-marin, l’appareil a déjà fait ses preuves en aidant les garde-côtes américains en 2016 à saisir un sous-marin avec six tonnes de cocaïne à bord à 300 milles à l'ouest de Panama. En 2017, un autre sous-marin transportant 4,1 tonnes de cocaïne a été saisi au large des côtes du Texas.Les petits sous-marins de la drogue, rapides et camouflés, sont très difficiles à repérer depuis un patrouilleur. Les avions de patrouille maritime P-3 Orion seraient trop chers pour la Garde côtière des États-Unis qui recherche d’autres moyens de repérer les narcotrafiquants en plongée. Ses travaux ont permis de créer un drone pour la surveillance maritime qui peut intéresser les marines d'autres pays, en particulier celle du Japon.D’une image à l’identificationLa Garde côtière japonaise a reçu le premier MQ-9 SeaGuardian en octobre 2022. Il est basé à l’aérodrome de Hachinohe, dans la préfecture d'Aomori.Apparemment, l'expérience réussie de l'exploitation d'un drone embarqué a incité la Marine japonaise à lancer son propre programme de conception d'une version navale.General Atomics Aeronautical Systems, Inc., propose une amélioration de ce drone qui sera équipé d'un radar haute résolution, de caméras optiques et infrarouges, ainsi que d'un système d'identification automatique. Chaque objet marin détecté est pris en photo, puis l’ordinateur de bord compare l'image avec la base de données. Il est possible de déterminer quel navire a été repéré. Dans des conditions météorologiques défavorables, comme la nuit ou dans le brouillard, un tel système peut déterminer le type de bateau civil et la classe de bâtiment de guerre.De l’identification à une frappeLe MQ-9 est avant tout un drone d'attaque. Sa capacité de charge est de 1.700 kg. Il peut porter des armes soit dans son compartiment interne, soit sur les ailes.Son armement est assez impressionnant: quatre missiles air-sol AGM-114 Hellfire, deux bombes à guidage laser GBU-12 Paveway II ou deux bombes de précision GBU-38 JDAM, ainsi que des missiles air-air AIM-9X. Le drone peut frapper des blindés au sol, des sites fortifiés au sol, des navires patrouilleurs ainsi que des cibles aériennes. Mal armé pour une bataille navale majeure, le drone peut toutefois larguer une bombe de précision qui peut gravement endommager ou mettre hors service une corvette, une frégate ou même un destroyer. Il existe également des possibilités de combattre les sous-marins.
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Ce qu’on sait sur le drone anti-sous-marin en voie de création au Japon
La marine japonaise, en partenariat avec une compagnie américaine, aurait pour ambition de concevoir un drone de reconnaissance volant à moyenne altitude et à long rayon d’action. Sputnik précise quelles caractéristiques il pourrait avoir.
Les médias ont récemment annoncé que la marine japonaise aurait retenu la société américaine General Atomics Aeronautical Systems, Inc., connue pour son drone MQ-9B, pour réaliser son projet d’aéronef MALE RPAS (pour Medium-Altitude, Long-Endurance Remotely Piloted Aircraft System). Sputnik vous donne un aperçu sur les caractéristiques de ce "futur" engin et les projets des Forces japonaises d’autodéfense en matière de surveillance maritime.
Capacité à détecter les sous-marins
Le drone MQ-9 Reaper, a priori le plus connu au monde, dispose de plusieurs fonctions et serait principalement utilisé pour les combats terrestres. Le MQ-9 SeaGuardian en est une version adaptée pour les forces navales.
Il peut rester en l'air pendant 18 heures et effectuer des patrouilles dans un rayon de 2.200 km. Son radar de haute résolution permet de détecter et de reconnaître les navires, les bateaux ainsi que les personnes à la surface de la mer.
L’utilité d’un drone avec un système anti-sous-marin
Les garde-côtes américains utilisent régulièrement de tels drones pour traquer les narcotrafiquants.
Doté d’un système anti-sous-marin, l’appareil a déjà fait ses preuves en aidant les garde-côtes américains en 2016 à saisir un sous-marin avec six tonnes de cocaïne à bord à 300 milles à l'ouest de Panama. En 2017, un autre sous-marin transportant 4,1 tonnes de cocaïne a été saisi au large des côtes du Texas.
Les petits sous-marins de la drogue, rapides et camouflés, sont très difficiles à repérer depuis un patrouilleur. Les avions de patrouille maritime P-3 Orion seraient trop chers pour la Garde côtière des États-Unis qui recherche d’autres moyens de repérer les narcotrafiquants en plongée. Ses travaux ont permis de créer un drone pour la surveillance maritime qui peut intéresser les marines d'autres pays, en particulier celle du Japon.
D’une image à l’identification
La Garde côtière japonaise a reçu le premier MQ-9 SeaGuardian en octobre 2022. Il est basé à l’aérodrome de Hachinohe, dans la préfecture d'Aomori.
Apparemment, l'expérience réussie de l'exploitation d'un drone embarqué a incité la Marine japonaise à lancer son propre programme de conception d'une version navale.
General Atomics Aeronautical Systems, Inc., propose une amélioration de ce drone qui sera équipé d'un radar haute résolution, de caméras optiques et infrarouges, ainsi que d'un système d'identification automatique. Chaque objet marin détecté est pris en photo, puis l’ordinateur de bord compare l'image avec la base de données. Il est possible de déterminer quel navire a été repéré. Dans des conditions météorologiques défavorables, comme la nuit ou dans le brouillard, un tel système peut déterminer le type de bateau civil et la classe de bâtiment de guerre.
De l’identification à une frappe
Le MQ-9 est avant tout un drone d'attaque. Sa capacité de charge est de 1.700 kg. Il peut porter des armes soit dans son compartiment interne, soit sur les ailes.
Son armement est assez impressionnant: quatre missiles air-sol AGM-114 Hellfire, deux bombes à guidage laser GBU-12 Paveway II ou deux bombes de précision GBU-38 JDAM, ainsi que des missiles air-air AIM-9X. Le drone peut frapper des blindés au sol, des sites fortifiés au sol, des navires patrouilleurs ainsi que des cibles aériennes. Mal armé pour une bataille navale majeure, le drone peut toutefois larguer une bombe de précision qui peut gravement endommager ou mettre hors service une corvette, une frégate ou même un destroyer. Il existe également des possibilités de combattre les sous-marins.