Un monstre marin de la mythologie scandinave finalement identifié de nos jours

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La mer - Sputnik Afrique, 1920, 02.03.2023
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Un monstre marin énigmatique figurant dans des manuscrits nordiques du XIIIe siècle a été identifié par des chercheurs australiens. La créature en question, qui n’est autre qu’une baleine, pouvait se tenir immobile verticalement dans la mer, la bouche ouverte, créant ainsi un "piège".
Des scientifiques australiens ont résolu le mystère d’un monstre marin mentionné dans les mythes scandinaves.
Une nouvelle étude, publiée dans le journal Marine Mammal Science, révèle que cette créature, baptisée "hafgufa" et mentionnée dans des manuscrits du XIIIe siècle, est en fait une baleine utilisant une stratégie de chasse connue sous le nom de piège ou d’alimentation en eau vive.
Ce "monstre" pouvait se tenir immobile verticalement dans la mer, la bouche ouverte, créant ainsi un "piège".
The Telegraph indique que dans une légende nordique, le hafgufa est décrit comme le plus grand de tous les monstres marins, capable de se nourrir de baleines, d'hommes et même de navires. Les marins disaient qu'il était si grand que les bateaux naviguaient parfois dans sa gueule, confondant ses mâchoires et ses dents avec des rochers émergeant de la mer.
Ces êtres étaient également appelés krakens et sirènes.

Une astuce pour se nourrir

Des chercheurs de l'université Flinders, qui étudient le comportement des baleines, ont découvert qu'il arrive aussi que les cétacés se figent en position verticale, en attendant qu'une proie nage dans leur bouche.
"J'ai été frappé par le fait que la description nordique de l'hafgufa était très similaire au comportement montré dans les vidéos de baleines chassant avec des pièges, mais j'ai d'abord pensé que ce n'était qu'une coïncidence intéressante", a déclaré John McCarthy, archéologue maritime à l'université Flinders d'Adélaïde cité par The Telegraph.
Ce phénomène n'a été repéré qu'en 2011, grâce à l'observation d'animaux en mer par des drones. Depuis lors, les scientifiques ont remarqué plus d'une fois de tels "pièges".
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