"Le Mali a besoin de sécuriser son territoire et la Russie est un partenaire stratégique"

Bamako - Sputnik Afrique, 1920, 23.02.2023
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Alors que le 21 février marquait le 62e anniversaire depuis la signature du premier accord de coopération entre l’URSS et le Mali, un journaliste malien a confié auprès de Sputnik Afrique qu’il s’agissait d’un "partenariat gagnant-gagnant" qui se renforce actuellement.
Après l’ouverture le 26 janvier 1961 de l’ambassade soviétique à Bamako, un peu plus tard, le 21 février 1961, l’URSS et le Mali ont signé leur premier accord de coopération. Via cet accord, le Président Modibo Keita a confié à l’Union soviétique la recherche minière sur son territoire. Les Soviétiques ont pris ainsi le relais du bureau minier de l’Afrique occidentale française (AOF), comblant le vide laissé par la France.
62 ans après, le journaliste et analyste politique Moulaye Haïdara a précisé auprès de Sputnik Afrique que les deux parties étaient "des partenaires privilégiés" liés par des liens fraternels et amicaux au-delà des partenariats économique, politique et militaire.
"Une belle époque qu'on pouvait appeler sans ambages la grande Afrique grâce à un partenariat gagnant-gagnant", a-t-il noté.
En outre, selon Moulaye Haïdara, la Russie étant "un État qui croit au respect des droits de l’homme et aux valeurs humaines", "ne pouvait pas rester en marge de l’agression, dont font l’objet les pays d’Afrique".

Renforcement du partenariat

Début février, alors que le ministre russe des Affaires étrangères s’est rendu en visite officielle au Mali, les deux pays se sont accordés pour renforcer leur partenariat.
Selon M. Haïdara, "l'Afrique est le continent le plus jeune et possède d'innombrables ressources qui serviront à renouveler le stock de l'Occident et d’autres. Le Mali a donc besoin de sécuriser son territoire et la Russie est un partenaire stratégique en matière de sécurité".
Et comme "un État ne peut vivre que de sécurité", il faut créer encore "les moyens de se développer avec la signature de nouveaux accords dans les domaines économiques, mais aussi sur la santé, l'éducation et la technologie", a-t-il conclu.
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