Une épidémie de fièvre hémorragique de Marburg révélée en Guinée équatoriale, neuf morts

© AFP 2023 ISSOUF SANOGOGuinée équatoriale, Malabo
Guinée équatoriale, Malabo - Sputnik Afrique, 1920, 14.02.2023
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Neuf personnes sont décédées du virus de Marburg en Guinée équatoriale, maladie extrêmement virulente, avec un taux de létalité de plus de 80%. Les autorités ont mis en place une quarantaine dans la province touchée. D’autres échantillons de cas suspects sont actuellement analysés.
La Guinée équatoriale est confrontée au virus de Marburg, une fièvre hémorragique presque aussi meurtrière qu'Ebola. Neuf personnes sont mortes de ce virus dans la province de Kie Ntem dans l'est de la Guinée équatoriale, a indiqué devant la pressele 13 février le ministre de la Santé Mitoha Ondo'o Ayekaba. Ces décès ont eu lieu entre le 7 janvier et le 7 février.
Le pays a déclaré "l’alerte sanitaire" dans la province concernée pour contenir de "l’épidémie". Selon le ministre, 4.325 personnes sont en quarantaine.
En outre, 16 cas suspects présentant des symptômes tels que de la fièvre, de la fatigue, des vomissements et des diarrhées sanguinolentes ont été signalés, a indiqué le 13 février l’OMS. De plus, d’autres échantillons sont actuellement analysés au laboratoire de référence de l'Institut Pasteur au Sénégal.
La semaine dernière, le ministre de la Santé avait fait état de la mort d'au moins huit personnes de fièvre hémorragique, la cause des décès n’était cependant pas connue.
Le pays avait déjà recensé des cas sporadiques de virus de Marburg en août 2021 dans la préfecture de Guéckédou, dans le sud du pays.
Au Cameroun voisin, les autorités sanitaires avaient annoncé, la semaine dernière, avoir pris des mesures préventives.

Virus "cousin" d’Ebola

La maladie à virus de Marburg est une maladie très virulente, avec un taux de létalité de plus de 80%, selon l’OMS. Elle fait partie de la même famille que le virus qui cause la maladie à virus Ebola.
La maladie causée par le virus Marburg commence brusquement, avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et des malaises intenses. De nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves. Comme le signale l’OMS, il n'existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus, mais la réhydratation et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.
Le virus est transmis à l'homme par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, surfaces et matériaux infectés.
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