https://fr.sputniknews.africa/20230206/desarmement-nucleaire-moscou-exclut-toute-inspection-us-en-russie-dans-la-situation-actuelle-1057835398.html
Désarmement nucléaire: Moscou exclut toute inspection US en Russie dans la situation actuelle
Désarmement nucléaire: Moscou exclut toute inspection US en Russie dans la situation actuelle
Sputnik Afrique
En raison de l'implication des États-Unis dans le conflit en Ukraine, Moscou ne peut pas "imaginer" de visites d’inspecteurs américains sur les installations... 06.02.2023, Sputnik Afrique
2023-02-06T13:00+0100
2023-02-06T13:00+0100
2023-03-03T13:35+0100
ukraine
russie
états-unis
arme nucléaire tactique
traité new start de 2010 (start 3)
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e5/01/1a/1045135087_0:160:3073:1888_1920x0_80_0_0_51a69971ed0971c4a16b7769327c1414.jpg
Par l'envoi incessant d'armements de plus en plus dangereux en Ukraine, les États-Unis manifestent "une attitude de plus en plus hostile" à l'égard de la Russie, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. Dans ce contexte, poursuit le diplomate, la Russie ne peut pas autoriser les inspections américaines sur son territoire prévues dans le cadre du traité New START, lequel porte sur le contrôle des armes nucléaires.D’après lui, en accusant Moscou de négliger ses obligations au titre du traité, Washington "rejette comme d'habitude, sa propre faute sur autrui".Il a noté avoir discuté la situation autour du traité avec la nouvelle ambassadrice américaine en Russie, Lynne M. Tracy.Les accusations américainesLe Département d'État a accusé le 31 janvier Moscou de violer le traité New START en refusant d'autoriser les inspections américaines sur les sites concernés en Russie. Répondant à ces allégations, la diplomatie russe a souligné que c’était Washington qui avait sapé "la sécurité du continent européen dans son ensemble […] et directement de la Russie comme pays". L'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoli Antonov, a également pointé le refus de Washington de voir les causes profondes du problème, rejetant la faute sur les autres.Le traité New STARTEntré en vigueur le 5 février 2011, le traité New START prévoit que chacun des signataires réduise ses arsenaux nucléaires de manière à ce que sept ans plus tard et à l’avenir, les quantités totales d’armements ne dépassent pas 700 missiles balistiques intercontinentaux à bord de sous-marins et de bombardiers lourds, ainsi que 1.550 têtes nucléaires et 800 lanceurs déployés et non déployés.Ce traité devait expirer en février 2021, mais suite à un échange entre Vladimir Poutine et Joe Biden la même d’année, il a été prorogé sans modification ni complément, jusqu'au 5 février 2026.
ukraine
russie
états-unis
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e5/01/1a/1045135087_170:0:2901:2048_1920x0_80_0_0_ae8c09b1799ab22c756f0948dd7cbd7f.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
ukraine, russie, états-unis, arme nucléaire tactique, traité new start de 2010 (start 3)
ukraine, russie, états-unis, arme nucléaire tactique, traité new start de 2010 (start 3)
Désarmement nucléaire: Moscou exclut toute inspection US en Russie dans la situation actuelle
13:00 06.02.2023 (Mis à jour: 13:35 03.03.2023) En raison de l'implication des États-Unis dans le conflit en Ukraine, Moscou ne peut pas "imaginer" de visites d’inspecteurs américains sur les installations russes dans le cadre du traité New START, indique la diplomatie russe.
Par l'envoi incessant d'armements de plus en plus dangereux en Ukraine, les États-Unis manifestent "une attitude de plus en plus hostile" à l'égard de la Russie, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. Dans ce contexte, poursuit le diplomate, la Russie ne peut pas autoriser les inspections américaines sur son territoire prévues dans le cadre du traité New START, lequel porte sur le contrôle des armes nucléaires.
"Il est difficile d'imaginer des officiers militaires américains inspectant les installations militaires russes et donc, en tant que représentants d'une partie au conflit, se retrouvant au cœur de notre territoire, même si leur objectif déclaré est la nécessité de vérifier les dispositions du traité START", a-t-il indiqué.
D’après lui, en accusant Moscou de négliger ses obligations au titre du traité, Washington "rejette comme d'habitude, sa propre faute sur autrui".
"Nous n'abandonnons pas le traité, nous y sommes attachés, nous respectons pleinement les dispositions centrales du traité relatives au nombre de lanceurs et d’ogives. Nous l'avons toujours fait et nous continuerons à le faire", a déclaré M.Riabkov aux journalistes.
Il a noté avoir discuté la situation autour du traité avec la nouvelle ambassadrice américaine en Russie, Lynne M. Tracy.
Les accusations américaines
Le Département d'État a accusé le 31 janvier Moscou de violer le traité New START en refusant d'autoriser les inspections américaines sur les sites concernés en Russie. Répondant à ces allégations, la diplomatie russe a souligné que c’était Washington qui avait sapé "la sécurité du continent européen dans son ensemble […] et directement de la Russie comme pays". L'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoli Antonov, a également pointé le refus de Washington de voir les causes profondes du problème, rejetant la faute sur les autres.
Entré en vigueur le 5 février 2011, le traité New START prévoit que chacun des signataires réduise ses arsenaux nucléaires de manière à ce que sept ans plus tard et à l’avenir, les quantités totales d’armements ne dépassent pas 700 missiles balistiques intercontinentaux à bord de sous-marins et de bombardiers lourds, ainsi que 1.550 têtes nucléaires et 800 lanceurs déployés et non déployés.
Ce traité devait expirer en février 2021, mais suite à un échange entre Vladimir Poutine et Joe Biden la même d’année, il a été prorogé sans modification ni complément, jusqu'au 5 février 2026.