Lavrov explique la principale raison de la confrontation entre la Russie et l’Occident

© Sputnik . Alexeï Danitchev / Accéder à la base multimédiaLe Grand Palais du Kremlin de Moscou (archive photo)
Le Grand Palais du Kremlin de Moscou (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 02.02.2023
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La conviction des États-Unis en leur supériorité et infaillibilité est la principale raison de la confrontation actuelle entre la Russie et l’Occident, a déclaré le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov dans une interview à Sputnik.
Sergueï Lavrov estime que la principale raison du face-à-face entre la Russie et les pays occidentaux réside dans le sentiment de supériorité des États-Unis.
"Je suis convaincu que cette singularité, cette conviction absolue [des États-Unis, ndlr] dans leur infaillibilité et supériorité est la principale raison pour laquelle nous sommes actuellement confrontés aux pays qui mènent contre nous une guerre hybride par l’intermédiaire du régime de Kiev", a-t-il signalé à Sputnik.
Il a également signalé que Washington projetait d’écraser économiquement l’Europe et que le processus était déjà lancé.

Écraser l'Europe

"Il ne fait pas de doute qu’écraser économiquement l’Europe faisait partie des projets de ceux qui vivent avec l’idée de la singularité de leur pays et de la nécessité de le transformer et de le garder souverain mondial. Cela dès que Macron et Scholz ont exprimé en public leur préoccupation sur les lois que les Américains avaient adoptées pour lutter contre l’inflation et qui visaient à déplacer la production vers les États-Unis. Ce processus est déjà en cours", a indiqué le ministre.
"L’industrie allemande prend la fuite là où il y a des avantages et ceux-ci sont discriminatoires et visent à torpiller l’industrie européenne. Voilà une singularité en action."
Selon M.Lavrov, "les États-Unis et tous les Occidentaux que les États-Unis ont mis au pas en ayant privé l’Union européenne de la moindre indépendance entendent par démocratie leur droit d’imposer aux autres leur interprétation de ce qu’elle est".
"Ils n’affichent pas le moindre enthousiasme dès qu’on leur parle de la nécessité d’aborder le règlement des questions internationales de façon démocratique", a-t-il constaté.
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