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Le chef du groupe Wagner adresse une autre question à Washington
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En rejetant les accusations américaines sur les "activités déstabilisatrices" du groupe Wagner, y compris en Afrique, son chef Evgueni Prigojine a demandé à la... 24.01.2023, Sputnik Afrique
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La Maison-Blanche n’a pas répondu à la lettre ouverte du chef du groupe Wagner Evgueni Prigojine, a constaté ce dernier sur sa chaîne Telegram. L’homme a notamment trouvé insuffisant et superficiel le commentaire du département d’État sur ce sujet.Lundi, Ned Price, porte–parole du Département d’État a déclaré qu’il n’avait rien à ajouter aux annonces précédentes de la Maison-Blanche sur le groupe Wagner concernant son "influence déstabilisatrice […] non seulement en Ukraine, mais aussi dans d'autres parties du monde, y compris en Afrique".De nouvelles sanctions contre WagnerVendredi 20 janvier, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a traité le groupe Wagner d’"organisation criminelle internationale" et l’a accusé "de vastes atrocités" et "d’abus des droits humains".Par la suite, Evgueni Prigojine a adressé à M.Kirby une lettre ouverte avec la demande de préciser les crimes reprochés. Quant au Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov a déclaré lundi que de nouvelles sanctions de Washington contre Wagner n’auraient pas "de quelconque signification pratique" ni pour la Russie ni pour le groupe même.
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Le chef du groupe Wagner adresse une autre question à Washington
En rejetant les accusations américaines sur les "activités déstabilisatrices" du groupe Wagner, y compris en Afrique, son chef Evgueni Prigojine a demandé à la Maison-Blanche qui sa société avait déstabilisé, quand et où. Il a rappelé être toujours du côté du pouvoir légitime et de la population des pays où ses paramilitaires étaient présents.
La Maison-Blanche n’a pas répondu à la lettre ouverte du chef du groupe Wagner Evgueni Prigojine, a constaté ce dernier sur sa chaîne Telegram. L’homme a notamment trouvé insuffisant et superficiel le commentaire du département d’État sur ce sujet.
"À en juger selon les commentaires, ils essaient de se limiter à des phrases générales sur des activités déstabilisatrices. Sur ces dernières je veux souligner une chose. Ce qui se passe en Ukraine, c’est la guerre. Et moi, je participe à cette guerre du côté de la Russie, ma Patrie dont les intérêts je protégeais, protège et continuerai à protéger. Dans tous les autres pays, où que j’aille, j’ai été du côté du pouvoir légitime et de la population locale. En quoi consiste la déstabilisation dans ce cas? Qui, quand et où ai-je déstabilisé? Répondez-moi, s’il vous plaît", a-t-il écrit.
Lundi, Ned Price, porte–parole du Département d’État
a déclaré qu’il n’avait rien à ajouter aux annonces précédentes de la Maison-Blanche sur le groupe Wagner concernant son "influence déstabilisatrice […] non seulement en Ukraine, mais aussi dans d'autres parties du monde, y compris en Afrique".
De nouvelles sanctions contre Wagner
Vendredi 20 janvier, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a traité le groupe Wagner d’"organisation criminelle internationale" et l’a accusé "de vastes atrocités" et "d’abus des droits humains".
Par la suite, Evgueni Prigojine a adressé à M.Kirby une lettre ouverte avec la demande de préciser les crimes reprochés. Quant au Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov a déclaré lundi que de nouvelles sanctions de Washington contre Wagner n’auraient pas "de quelconque signification pratique" ni pour la Russie ni pour le groupe même.