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Kiev toujours sans chars lourds allemands, Washington "frustré"
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Lors d’une réunion à Ramstein, Washington et Berlin ne sont pas parvenus à s’entendre sur des livraisons de chars lourds allemands Leopard 2 à l’Ukraine. Un... 21.01.2023, Sputnik Afrique
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Malgré d’importants volumes d’aide militaire accordés par les États-Unis et certains pays occidentaux à l’Ukraine, le New York Times constate que "les fractures, petites, mais significatives" entre les alliés de Kiev "deviennent trop importantes pour être cachées".Le quotidien pointe notamment l’échec du secrétaire américain à la Défense Lloyd J. Austin pour persuader les Allemands, lors de la réunion des alliés à Ramstein, d’expédier en Ukraine des chars Leopard 2. Évoquant l’avis de "plusieurs experts", le média affirme que ce blindé pourrait être une "arme décisive dans les mains des Ukrainiens". Cependant, non seulement Berlin refuse pour le moment de le faire, mais il n’autorise pas non plus la Pologne et les autres nations qui utilisent ces chars à les réexporter en Ukraine.D’après le quotidien, Washington est "frustré" par la décision de Berlin et soupçonne M.Scholz d’avoir peur que l’apparition de chars allemands près des frontières de la Russie puisse rappeler aux yeux du monde l'invasion nazie de la Seconde Guerre mondiale. En revanche, un haut fonctionnaire américain, cité par le média, estime que si le chancelier allemand et son peuple sont inquiets à ce sujet, dans les circonstances actuelles "ils sont les seuls à l'être".D’ailleurs, si l'Allemagne n'a pas dit oui à l'envoi de chars Leopard 2 cette semaine, elle n'a pas dit non non plus, du moins pas encore, souligne le quotidien qui pointe "une fenêtre de temps très étroite" dont Kiev dispose "pour lancer une offensive de printemps potentiellement décisive avant que les Russes ne le fassent, et les chars sont un élément clé de cet effort".Le média cite, entre autres Wopke Hoekstra, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, qui appelle à "redoubler d'efforts", car "rien ne peut remplacer la victoire sur le champ de bataille". "Si nous nous arrêtons maintenant ou si nous la limitons ou la diminuons [l’aide militaire, ndlr], tout cela aura été vain", a-t-il ajouté.Les Ukrainiens, eux, soulignent chaque fois que les livraisons déjà approuvées, notamment celles des 14 chars britanniques Challenger 2, ne sont pas suffisantes "pour atteindre les objectifs opérationnels".Des armes lourdes pour KievLe magazine américain Military Watch a supposé la semaine dernière que plusieurs membres de l'Otan avaient montré leur volonté de faire don de Leopard 2 à l’Ukraine après que ces blindés ont montré de très mauvais résultats aux mains des Turcs lors d'opérations en Syrie et en Irak.Quant aux chars lourds Challenger 2, le magazine estime qu’il est fort possible qu’ils soient maintenus loin des lignes de front et utilisés principalement pour aider les forces ukrainiennes à s'adapter aux blindés de l'Otan. Cela est d’autant plus probable qu’il existe un risque d’être détruits ou pris par l’armée russe, ce qui pourrait compromettre, selon Military Watch, la réputation du blindé "qui est le seul char de l'Otan à avoir connu des combats significatifs sans jamais subir de pertes".
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Kiev toujours sans chars lourds allemands, Washington "frustré"
11:19 21.01.2023 (Mis à jour: 11:35 21.01.2023) Lors d’une réunion à Ramstein, Washington et Berlin ne sont pas parvenus à s’entendre sur des livraisons de chars lourds allemands Leopard 2 à l’Ukraine. Un fait qui témoigne de désaccords significatifs au sein des alliés de Kiev, écrit le New York Times.
Malgré d’importants volumes d’aide militaire accordés par les États-Unis et certains pays occidentaux à l’Ukraine, le New York Times constate que "les fractures, petites, mais significatives" entre les alliés de Kiev "deviennent trop importantes pour être cachées".
Le quotidien pointe notamment l’échec du secrétaire américain à la Défense Lloyd J. Austin pour persuader les Allemands, lors de la réunion des alliés à Ramstein, d’expédier en Ukraine des chars Leopard 2. Évoquant l’avis de "plusieurs experts", le média affirme que ce blindé pourrait être une "arme décisive dans les mains des Ukrainiens". Cependant, non seulement Berlin refuse pour le moment de le faire, mais il n’autorise pas non plus la Pologne et les autres nations qui utilisent ces chars à les réexporter en Ukraine.
D’après le quotidien, Washington est "frustré" par la décision de Berlin et soupçonne M.Scholz d’avoir peur que l’apparition de chars allemands près des frontières de la Russie puisse rappeler aux yeux du monde l'invasion nazie de la Seconde Guerre mondiale. En revanche, un haut fonctionnaire américain, cité par le média, estime que si le chancelier allemand et son peuple sont inquiets à ce sujet, dans les circonstances actuelles "ils sont les seuls à l'être".
D’ailleurs, si l'Allemagne n'a pas dit oui à
l'envoi de chars Leopard 2 cette semaine, elle n'a pas dit non non plus, du moins pas encore, souligne le quotidien qui pointe "une fenêtre de temps très étroite" dont Kiev dispose "pour lancer une offensive de printemps potentiellement décisive avant que les Russes ne le fassent, et les chars sont un élément clé de cet effort".
Le média cite, entre autres Wopke Hoekstra, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, qui appelle à "redoubler d'efforts", car "rien ne peut remplacer la victoire sur le champ de bataille". "Si nous nous arrêtons maintenant ou si nous la limitons ou la diminuons [l’aide militaire, ndlr], tout cela aura été vain", a-t-il ajouté.
Les Ukrainiens, eux, soulignent chaque fois que les livraisons déjà approuvées, notamment celles des 14 chars britanniques Challenger 2, ne sont pas suffisantes "pour atteindre les objectifs opérationnels".
Des armes lourdes pour Kiev
Le magazine américain Military Watch a supposé la semaine dernière que plusieurs membres de l'Otan avaient montré leur volonté de faire don de Leopard 2 à l’Ukraine après que ces blindés ont montré de très mauvais résultats aux mains des Turcs lors d'opérations en Syrie et en Irak.
Quant aux chars lourds Challenger 2, le magazine estime qu’il est fort possible qu’ils soient maintenus loin des lignes de front et utilisés principalement pour aider les forces ukrainiennes à s'adapter aux blindés de l'Otan. Cela est d’autant plus probable qu’il existe un risque d’être détruits ou pris par l’armée russe, ce qui pourrait compromettre, selon Military Watch, la réputation du blindé "qui est le seul char de l'Otan à avoir connu des combats significatifs sans jamais subir de pertes".