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Le Président congolais remonte les bretelles à deux ministres après leurs propos discriminatoires
Le Président congolais remonte les bretelles à deux ministres après leurs propos discriminatoires
Le Président congolais a rappelé à l’ordre deux de ses ministres ayant tenu des propos outrageants durant leurs meetings consacrés aux périodes électorales... 15.01.2023, Sputnik Afrique
2023-01-15T15:43+0100
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En RDC, le dérapage de deux ministres a fait réagir le chef de l’État. Le Président Félix Tshisekedi a condamné leurs propos "discriminatoires, de stigmatisation et d’exclusion", a déclaré le 13 janvier Patrick Muyaya, son porte-parole, à l’issue du conseil des ministres."Il est de notre devoir de prêcher par l’exemple et de préserver l’unité nationale", a rappelé Félix Tshisekedi, rapporte son porte-parole.Meetings controversésCe rappel à l’ordre intervient après que, lors de meetings dans le cadre d’une sensibilisation au processus électoral, deux membres du gouvernement ont séparément tenu des propos xénophobes.Ainsi, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a déclaré début janvier en tournée à Lubumbashi "qu’il ne faut pas voter pour une chauve-souris dont personne ne maîtrise ni le père, encore moins la mère". Apparemment, il visait Moïse Katumbi, homme d’affaires, personnalité politique, d’origines gréco-congolaises. Peu après, l’ONG locale Justicia a exhorté les instances judiciaires du pays à poursuivre le ministre.Le 10 janvier le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba, également lors d’un déplacement à Budjala, a déclaré que "celui qui n’est pas né d’un père congolais est notre ennemi".
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Le Président congolais a rappelé à l’ordre deux de ses ministres ayant tenu des propos outrageants durant leurs meetings consacrés aux périodes électorales. "Il est de notre devoir de prêcher par l’exemple", a-t-il rappelé.
En RDC, le dérapage de deux ministres a fait réagir le chef de l’État. Le Président Félix Tshisekedi a condamné leurs propos "discriminatoires, de stigmatisation et d’exclusion", a déclaré le 13 janvier Patrick Muyaya, son porte-parole, à l’issue du conseil des ministres.
"Il est de notre devoir de prêcher par l’exemple et de préserver l’unité nationale", a rappelé Félix Tshisekedi, rapporte son porte-parole.
Meetings controversés
Ce rappel à l’ordre intervient après que, lors de meetings dans le cadre d’une sensibilisation au processus électoral, deux membres du gouvernement ont séparément tenu des propos xénophobes.
Ainsi, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a déclaré début janvier en tournée à Lubumbashi "qu’il ne faut pas voter pour une chauve-souris dont personne ne maîtrise ni le père, encore moins la mère". Apparemment, il visait Moïse Katumbi, homme d’affaires, personnalité politique, d’origines gréco-congolaises. Peu après, l’ONG locale Justicia a exhorté les instances judiciaires du pays à poursuivre le ministre.
Le 10 janvier le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba, également lors d’un déplacement à Budjala, a déclaré que "celui qui n’est pas né d’un père congolais est notre ennemi".