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La NASA préoccupée par l’implantation possible de la Chine sur la Lune
La NASA préoccupée par l’implantation possible de la Chine sur la Lune
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Le directeur de l’agence spatiale américaine, la NASA, soupçonne la Chine de vouloir revendiquer les zones de la Lune les plus riches en ressources minières et... 02.01.2023, Sputnik Afrique
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La course à la Lune entre les États-Unis et la Chine se resserre et les deux prochaines années pourraient déterminer qui prendra le dessus, affirme l'administrateur de la NASA, Bill Nelson.Il prévient que Pékin pourrait s'implanter et essayer de dominer les endroits les plus riches en ressources, voire empêcher les États-Unis d'y accéder."C'est un fait: nous sommes engagés dans une course à l'espace", a déclaré l'ancien sénateur et astronaute de Floride dans une interview accordée à Politico.Bill Nelson a comparé cette hypothèse à la situation en mer de Chine méridionale, où l'armée chinoise a établi des bases sur des îles contestées.L’armée US s’inquièteSelon Politico, l’armée américaine exprime elle aussi des inquiétudes croissantes quant au développement par Pékin de systèmes spatiaux qui pourraient menacer les satellites américains. Elle tire la sonnette d’alarme sur les implications sécuritaires des incursions de Pékin dans l’espace lointain."Les progrès qu'ils ont réalisés ont été époustouflants, incroyablement rapides."Pékin défend ses intérêts légitimesPékin affirme cependant que de telles inquiétudes quant à ses motivations ne sont pas fondées."La Chine rejette fermement de telles remarques."Une station sur la Lune d’ici 2035?En mars 2021, la Russie et la Chine avaient signé un mémorandum de compréhension et de coopération concernant la mise en place d’une Station de recherche lunaire internationale (ILRS).Il s’agit d’un laboratoire scientifique sur la surface et en orbite de la Lune.L’ILRS sera déployée en trois étapes sur une période allant jusqu’en 2035.La première étape (d’ici 2025) prévoit le lancement vers la Lune des atterrisseurs lunaires Luna-25 (en 2023), Luna-27 (en 2025) et une mission d’exploration Luna-26 (en 2024), ainsi que une mission chinoise de retour d’échantillon du sol lunaire Chang’e 6 et l’orbiteur et atterrisseur Chang’e 7 (les deux en 2024).Les résultats obtenus grâce à ces missions permettront de choisir l’endroit pour la construction de l’ILRS aux environs du pôle sud lunaire.
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La NASA préoccupée par l’implantation possible de la Chine sur la Lune
Le directeur de l’agence spatiale américaine, la NASA, soupçonne la Chine de vouloir revendiquer les zones de la Lune les plus riches en ressources minières et d’en exclure les États-Unis. Une manière irresponsable pour déformer les efforts spatiaux légitimes de Pékin, rétorque l'ambassade chinoise à Washington.
La course à la Lune entre les États-Unis et la Chine se resserre et les deux prochaines années pourraient déterminer qui prendra le dessus, affirme l'administrateur de la NASA, Bill Nelson.
Il prévient que Pékin pourrait s'implanter et essayer de dominer les endroits les plus riches en ressources, voire empêcher les États-Unis d'y accéder.
"C'est un fait: nous sommes engagés dans
une course à l'espace", a déclaré l'ancien sénateur et astronaute de Floride dans une interview accordée à Politico.
"Nous ferions mieux de veiller à ce que les Chinois n'arrivent pas sur la Lune sous couvert de recherche scientifique. Et ce n'est pas au-delà du domaine du possible qu'ils disent: "Tenez-vous à l'écart, nous sommes ici, c'est notre territoire"."
Bill Nelson a comparé cette hypothèse à la situation en mer de Chine méridionale, où l'armée chinoise a établi des bases sur des îles contestées.
Selon Politico, l’armée américaine exprime elle aussi des inquiétudes croissantes quant au développement par Pékin de systèmes spatiaux qui pourraient menacer les satellites américains. Elle tire la sonnette d’alarme sur les implications sécuritaires des incursions de Pékin dans l’espace lointain.
"Il est tout à fait possible qu'ils puissent nous rattraper et nous dépasser", a déclaré le lieutenant-général de la Force spatiale Nina Armagno le mois dernier lors d'une visite en Australie alors que la Chine lançait son 10e équipage vers sa station spatiale de Shenzhou.
"Les progrès qu'ils ont réalisés ont été époustouflants, incroyablement rapides."
Pékin défend ses intérêts légitimes
Pékin affirme cependant que de telles inquiétudes quant à ses motivations ne sont pas fondées.
"Certains responsables américains ont parlé de manière irresponsable pour déformer les efforts spatiaux normaux et légitimes de la Chine", a déclaré Liu Pengyu, porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington, dans un communiqué.
"La Chine rejette fermement de telles remarques."
Une station sur la Lune d’ici 2035?
En mars 2021, la Russie et la Chine avaient signé un mémorandum de compréhension et de coopération concernant la mise en place d’une Station de recherche lunaire internationale (ILRS).
Il s’agit d’un laboratoire scientifique sur la surface et en orbite de la Lune.
L’ILRS sera déployée en trois étapes sur une période allant jusqu’en 2035.
La première étape (d’ici 2025) prévoit le lancement vers la Lune des atterrisseurs lunaires Luna-25 (en 2023), Luna-27 (en 2025) et une mission d’exploration Luna-26 (en 2024), ainsi que une mission chinoise de retour d’échantillon du sol lunaire Chang’e 6 et l’orbiteur et atterrisseur Chang’e 7 (les deux en 2024).
Les résultats obtenus grâce à ces missions permettront de choisir l’endroit pour la construction de l’ILRS aux environs du pôle sud lunaire.