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Moscou impute à Paris le cafouillage du règlement politique entre Bakou et Erevan
Moscou impute à Paris le cafouillage du règlement politique entre Bakou et Erevan
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Paris jouant un rôle clé pour déclencher une réaction de l’Onu quant à la situation dans le corridor de Latchine, il a fait preuve de "malpropreté", selon... 01.01.2023, Sputnik Afrique
2023-01-01T13:59+0100
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Le Conseil de sécurité de l’Onu n’a pas été en mesure de publier une déclaration commune sur le corridor de Latchine reliant l'Arménie et le Haut-Karabakh en raison des actions de Paris, juge le représentant adjoint de la Russie auprès de l’Onu, Dmitri Polianski.Il a tenu à souligner sur Telegram que c’est "à la demande d’Erevan" que "les Français ont coordonné ce processus". Or, ils "ont ignoré la plupart de nos propositions tout en tenant en compte les corrections des autres membres du Conseil de Sécurité".Le corridor de Latchine a été fermé à la circulation sur fond des protestations des citoyens azerbaïdjanais. Selon un communiqué de presse disponible sur le site de la Cour internationale de justice, l'Azerbaïdjan "a organisé un blocus de la seule route reliant 120.000 Arméniens de souche du Haut-Karabakh au monde extérieur". L'Arménie estime qu'il n'y a aucun signe indiquant que le blocus sera levé de sitôt."Les jeux géopolitiques sans scrupules"Cette déclaration intervient sur fond de "la fausse présentation" par les médias arméniens, selon M.Polianski, des raisons pour lesquelles le Conseil de sécurité de l’Onu n’a pas publié de déclaration commune. Celui-ci tente de se mettre d'accord depuis la mi-décembre. Les médias arméniens en ont imputé la responsabilité à la Russie.Selon Dmitri Polianski, la mission permanente russe était dès le début déterminée à travailler de manière constructive pour arriver à une réaction du Conseil de sécurité.Et d’ajouter que contrairement aux pays occidentaux, Moscou est engagé dans le règlement du conflit au Haut-Karabakh "en actes" et "pas en paroles". Ainsi, les soldats de la paix russes assurent la sécurité des lieux.Pendant que les parties travaillaient à une réaction du Conseil de sécurité, "les anciens partenaires occidentaux n'ont pas trouvé le courage de mentionner ces documents et les efforts des soldats de la paix russes".Selon le diplomate, les "Occidentaux" essayaient d'adopter une quelconque déclaration du Conseil de sécurité, et non pas des mesures pour résoudre le conflit.M.Polianski a dit espérer qu’Erevan ne se laisserait pas "entraîner dans les jeux géopolitiques sans scrupules".
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Moscou impute à Paris le cafouillage du règlement politique entre Bakou et Erevan
Paris jouant un rôle clé pour déclencher une réaction de l’Onu quant à la situation dans le corridor de Latchine, il a fait preuve de "malpropreté", selon Moscou. La France a ainsi "ignoré la plupart des propositions" russes, tout en tenant compte des autres membres du Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité de l’Onu n’a pas été en mesure de publier une déclaration commune sur le corridor de Latchine reliant l'Arménie et le Haut-Karabakh en raison des actions de Paris, juge le représentant adjoint de la Russie auprès de l’Onu, Dmitri Polianski.
Il a tenu à souligner sur Telegram que c’est "à la demande d’Erevan" que "les Français ont coordonné ce processus". Or, ils "ont ignoré la plupart de nos propositions tout en tenant en compte les corrections des autres membres du Conseil de Sécurité".
"La malpropreté de telles approches de Paris est évidente", a conclu le diplomate russe.
Le corridor de Latchine a été fermé à la circulation sur fond des protestations des citoyens azerbaïdjanais. Selon un communiqué de presse disponible sur le site de la Cour internationale de justice, l'Azerbaïdjan "a organisé un blocus de la seule route reliant 120.000 Arméniens de souche du Haut-Karabakh au monde extérieur". L'Arménie estime qu'il n'y a aucun signe indiquant que le blocus sera levé de sitôt.
"Les jeux géopolitiques sans scrupules"
Cette déclaration intervient sur fond de "la fausse présentation" par les médias arméniens, selon M.Polianski, des raisons pour lesquelles le Conseil de sécurité de l’Onu n’a pas publié de déclaration commune. Celui-ci tente de se mettre d'accord depuis la mi-décembre. Les médias arméniens en ont imputé la responsabilité à la Russie.
Selon Dmitri Polianski, la mission permanente russe était dès le début déterminée à travailler de manière constructive pour arriver à une réaction du Conseil de sécurité.
Et d’ajouter que contrairement aux pays occidentaux, Moscou est engagé dans le règlement du conflit au Haut-Karabakh "en actes" et "pas en paroles". Ainsi, les soldats de la paix russes assurent la sécurité des lieux.
"Quatre déclarations conjointes au plus haut niveau, soutenues à la fois par Bakou et Erevan, restent la base de la normalisation", a rappelé Dmitri Polianski.
Pendant que les parties travaillaient à une réaction du Conseil de sécurité, "les anciens partenaires occidentaux n'ont pas trouvé le courage de mentionner ces documents et les efforts des soldats de la paix russes".
Selon le diplomate, les "Occidentaux" essayaient d'adopter une quelconque déclaration du Conseil de sécurité, et non pas des mesures pour résoudre le conflit.
M.Polianski a dit espérer qu’Erevan ne se laisserait pas "entraîner dans les jeux géopolitiques sans scrupules".