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La récession mondiale est pour 2023, prévient un cabinet britannique
La récession mondiale est pour 2023, prévient un cabinet britannique
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Les efforts pour maîtriser l’inflation vont peser sur la croissance mondiale, qui s’essoufflera en 2023, affirme le rapport d’un cabinet de conseil... 26.12.2022, Sputnik Afrique
2022-12-26T21:24+0100
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Alors que l’Europe se débat avec les ravages de l’inflation, la crise économique ne fait peut-être que commencer, à en croire un rapport du Centre for Economics and Business Research (CEBR). Après la hausse des prix, c’est la récession qui risque d’être au rendez-vous en 2023, selon le cabinet de conseil britannique.Si l’économie mondiale a dépassé les 100.000 milliards de dollars pour la première fois en 2022, la fête ne devrait pas durer. La lutte contre l’inflation va freiner la croissance et faire se contracter un certain nombre d’économies.Les hypothèses du Centre rejoignent celle du Fonds monétaire international (FMI), qui n’a cessé de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour 2023. En octobre, l’institution avait finalement avancé une croissance mondiale inférieure de 2%, correspondant à une situation de récession.Gagnants et perdants en 2023Le Cebr livre par ailleurs ses prévisions sur le devenir de divers pays en 2023. Les économies de plusieurs pays d’Asie devraient mieux s’adapter à la crise. Les Philippines devraient ainsi poursuivre leur croissance, alimentée par son industrie électronique, de même que le Bangladesh et le Vietnam qui se rapproche du top 20 mondial.Touchée par les sanctions, la Russie ne s’effondrera pas en 2023, conservant sa place de neuvième économie mondiale. L’économie pourrait néanmoins se contracter de 2,8%, puis stagner en 2024, avant de reprendre sa marche en avant.Côté africain, le Niger pourrait faire bonne figure, suite à la mise en service du plus grand oléoduc d’Afrique, qui permettra au pays d’exporter son pétrole et de profiter de la manne des hydrocarbures. Niamey pourrait gagner ainsi 23 places dans le classement du CEBR.Enfin, la récession qui s’annonce pourrait retarder la prise de pouvoir de la Chine, qui ne dépassera pas les États-Unis avant 2036, voire plus tard si un conflit devenait survenir autour de Taïwan.
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La récession mondiale est pour 2023, prévient un cabinet britannique
Les efforts pour maîtriser l’inflation vont peser sur la croissance mondiale, qui s’essoufflera en 2023, affirme le rapport d’un cabinet de conseil britannique.
Alors que l’Europe se débat avec les ravages de l’inflation, la crise économique ne fait peut-être que commencer, à en croire un rapport du Centre for Economics and Business Research (CEBR). Après la hausse des prix, c’est la récession qui risque d’être au rendez-vous en 2023, selon le cabinet de conseil britannique.
Si l’économie mondiale a dépassé les 100.000 milliards de dollars pour la première fois en 2022, la fête ne devrait pas durer. La
lutte contre l’inflation va freiner la croissance et faire se contracter un certain nombre d’économies.
"Il est probable que l'économie mondiale sera confrontée à une récession l'année prochaine en raison de la hausse des taux d'intérêt en réponse à une inflation plus élevée", explique à Bloomberg Kay Daniel Neufeld, responsable des prévisions au CEBR.
Les hypothèses du Centre rejoignent celle du Fonds monétaire international (FMI), qui n’a cessé de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour 2023. En octobre, l’institution avait finalement avancé une croissance mondiale inférieure de 2%,
correspondant à une situation de récession.
Gagnants et perdants en 2023
Le Cebr livre par ailleurs ses prévisions sur le devenir de divers pays en 2023. Les économies de plusieurs pays d’Asie devraient mieux s’adapter à la crise. Les Philippines devraient ainsi poursuivre leur croissance, alimentée par son industrie électronique, de même que le Bangladesh et le Vietnam qui se rapproche du top 20 mondial.
Touchée par les sanctions, la Russie ne s’effondrera pas en 2023, conservant sa place de neuvième économie mondiale. L’économie pourrait néanmoins se contracter de 2,8%, puis stagner en 2024, avant de reprendre sa marche en avant.
Côté africain, le Niger pourrait faire bonne figure, suite à la mise en service du plus grand oléoduc d’Afrique, qui permettra au pays d’exporter son pétrole et de profiter de la manne des hydrocarbures. Niamey pourrait gagner ainsi 23 places dans le classement du CEBR.
Enfin, la récession qui s’annonce pourrait retarder la prise de pouvoir de la Chine, qui ne dépassera pas les États-Unis avant 2036, voire plus tard si un conflit devenait survenir autour de Taïwan.