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"90% des cibles sur lesquelles l'Ukraine tire à Donetsk sont civiles"
"90% des cibles sur lesquelles l'Ukraine tire à Donetsk sont civiles"
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Un correspondant espagnol qui travaille dans le Donbass critique l'attitude de ses confrères européens et américains en termes de journalisme. Selon lui, ils... 19.12.2022, Sputnik Afrique
2022-12-19T15:47+0100
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Pourquoi les États-Unis et l'UE, engagés d'une façon ou d'un autre dans le conflit en Ukraine, ont-ils si peur de l'information et censurent-ils ouvertement les médias sur le sol européen? Bruno Carvalho, correspondant de guerre dans le Donbass, fournit une réponse. Il a accordé un entretien au journal Mundo obrero, organe du parti communiste espagnol.Selon lui, "la vérité toujours est révolutionnaire, car elle aide à s'éveiller, à créer des connaissances, à mieux comprendre ce qui se passe". Il s'étonne du fait qu'une bonne partie du travail journalistique concernant ce conflit n'a pas de contexte. Les journalistes couvrent une mort, l'attaque d'un pont, mais n'expliquent pas comment le conflit a commencé, ne donnent pas de contexte politique.L'information comme champ de batailleL'interdiction de médias comme RT et Sputnik montre que l'information fait partie de ce conflit, souligne Bruno Carvalho. Sputnik et RT (dont sa version francophone RT France) ont en effet été interdits de diffusion dans l’Union européenne après que la Russie a lancé son opération militaire en Ukraine en février 2022.Les journalistes occidentaux semblent ainsi omettre de dire que, comme l'indique M.Carvalho, "90% des cibles sur lesquelles l'Ukraine tire à Donetsk sont civiles". Il a été témoin d'attaques contre une ville peuplée par des civils où des hôpitaux ont été attaqués, des maternités, des hôtels, des quartiers résidentiels. Il dit avoir vu des "scènes de carnage absolu" et avoir été "témoin d'un massacre" au cours duquel 13 personnes ont été tuées, dont deux enfants.
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"90% des cibles sur lesquelles l'Ukraine tire à Donetsk sont civiles"
15:47 19.12.2022 (Mis à jour: 15:48 19.12.2022) Un correspondant espagnol qui travaille dans le Donbass critique l'attitude de ses confrères européens et américains en termes de journalisme. Selon lui, ils ne donnent pas le contexte de ce qui se passe, ce qui empêche le lecteur d’y voir clair.
Pourquoi les États-Unis et l'UE, engagés d'une façon ou d'un autre dans le conflit en Ukraine, ont-ils si peur de l'information et censurent-ils ouvertement les médias sur le sol européen? Bruno Carvalho, correspondant de guerre dans le Donbass, fournit une réponse. Il a accordé un entretien au journal Mundo obrero, organe du parti communiste espagnol.
Selon lui, "la vérité toujours est révolutionnaire, car elle aide à s'éveiller, à créer des connaissances, à mieux comprendre ce qui se passe". Il s'étonne du fait qu'une bonne partie du travail journalistique concernant ce conflit n'a pas de contexte. Les journalistes couvrent une mort, l'attaque d'un pont, mais n'expliquent pas comment le conflit a commencé, ne donnent pas de contexte politique.
L'information comme champ de bataille
L'interdiction de médias comme RT et Sputnik montre que l'information fait partie de ce conflit, souligne Bruno Carvalho. Sputnik et RT (dont sa version francophone RT France) ont en effet été interdits de diffusion dans l’Union européenne après que la Russie a lancé son opération militaire en Ukraine en février 2022.
"Nous savons que la propagande et la désinformation sont une autre arme dans toute guerre, également du côté russe. Par conséquent, l'objectif des médias devrait être de briser ces obstacles, de discerner ce qui est de la propagande de ce qui est vrai. Et cela ne se produit pas."
Les journalistes occidentaux semblent ainsi omettre de dire que, comme l'indique M.Carvalho, "90% des cibles sur lesquelles l'Ukraine tire à Donetsk sont civiles". Il a été témoin d'attaques contre une ville peuplée par des civils où des hôpitaux ont été attaqués, des maternités, des hôtels, des quartiers résidentiels. Il dit avoir vu des "scènes de carnage absolu" et avoir été "témoin d'un massacre" au cours duquel 13 personnes ont été tuées, dont deux enfants.