De rares portraits du Fayoum découverts en Égypte
19:54 12.12.2022 (Mis à jour: 13:01 13.12.2022)
© Photo pixabay / SkitterphotoUne momie
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Les découvertes archéologiques se multiplient depuis quelques semaines en Égypte. Voici désormais que de nouveaux portraits du Fayoum sortent de terre. C’est la première fois depuis plus d’un siècle que de telles peintures sont découvertes.
Des archéologues ont mis au jour un important édifice funéraire et des portraits du Fayoum peints avec un liant à base de cire d'abeille sur le site de Gerza, non loin du Caire, a annoncé le ministère égyptien des Antiquités.
Découverte d’un temple funéraire à Fayoum @EgyptienProgres @TourismandAntiq #Egypt #egyptology pic.twitter.com/Y2JN6a0Z9E
— Le Progrès Egyptien (@EgyptienProgres) December 12, 2022
"La découverte montre la diversité et la différence de qualité du processus de momification à l'époque ptolémaïque et romaine en fonction de la situation financière du défunt", a déclaré Mostafa Waziry, chef du Conseil suprême des antiquités égyptiennes.
C’est la première fois depuis 115 ans que de tels portraits funéraires sont découverts. L’archéologue Flinders Petrie avait trouvé environ 150 de ces peintures dans un cimetière de l’époque romaine, en 1911. Ces peintures étaient utilisées pour orner les momies à partir de l’époque ptolémaïque (Ier siècle av. J.-C.).
Parmi d'autres trouvailles faites dans l'édifice funéraire de Gerza, on distingue des statues, des papyrus et des écritures grecques.
Des portraits réalistes
Les portraits du Fayoum sont célèbres pour leur réalisme. En 2020, la technologie 3D avait d’ailleurs permis de reconstituer le visage d’une momie, recouverte d’une de ces peintures. La ressemblance était plutôt frappante.
Facial reconstruction reveals Egyptian 'mummy portrait' was accurate except for one detail. https://t.co/bT8qVO7Xt3 pic.twitter.com/2ZKY7jzP45
— World History Encyclopedia (@whencyclopedia) September 18, 2020
La ville de Fayoum remonte à l’Ancien empire. Elle est peu à peu devenu un important site religieux, dédié au dieu à tête de crocodile Sobek, d’où son nom de Crocodilopolis.