https://fr.sputniknews.africa/20221201/grande-joie-les-centrafricains-fetent-lanniversaire-de-la-proclamation-de-la-republique-1057136529.html
"Grande joie": les Centrafricains fêtent l’anniversaire de la proclamation de la République
"Grande joie": les Centrafricains fêtent l’anniversaire de la proclamation de la République
Sputnik Afrique
La Centrafrique est officiellement devenue indépendante le 13 août 1960. Mais pour nombre de ses habitants, dont Oscar Ngadangoua contacté par Sputnik, c’est... 01.12.2022, Sputnik Afrique
2022-12-01T06:11+0100
2022-12-01T06:11+0100
2022-12-01T06:11+0100
république centrafricaine
indépendance
fête
colonies
france
afrique subsaharienne
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103785/89/1037858972_0:3:3072:1731_1920x0_80_0_0_cfe7f80f8a76959963b737e06b1d512e.jpg
En 1905, le territoire de la future Centrafrique est devenu une colonie française sous le nom d’Oubangui-Chari. Puis, sous l’impulsion de Barthélémy Boganda, ancien prêtre, le pays s’est transformé le 1er décembre 1958 en République centrafricaine pour officiellement obtenir son indépendance le 13 août 1960.Selon lui, ces populations avaient la ferme conviction d'être libérés des travaux forcés dans les plantations d'hévéas ou de coton. "Celles-ci ne se sentaient plus livrées aux razzias des nomades en quête d'esclaves. Sur toute l'étendue du territoire, les gens s'étaient organisés pour des manifestations culturelles caractérisées par des danses et des défilés."Sécurité, fierté, espoirTémoin de ces événements, Oscar Ngadangoua, âgé de 74 ans, s’est souvenu qu’en effet, partout dans le pays, "on a assisté à des scènes de réjouissances populaires marquées par des danses folkloriques, de la musique, des orchestres et autres activités, notamment les défilés."Resserrer les liens de fraternitéToutefois, aujourd’hui des peuples centrafricains s’entre-déchirent dans des crises militaro-politiques. Si Barthélémy Boganda était toujours en vie, il demanderait aux Centrafricains "de cultiver la paix dans leur esprit, la résilience et de resserrer les liens de fraternité en exaltant le patriotisme", a estimé Blaise Yandji."Je pense pour ma part, que s'il était encore là, il exigerait de ses compatriotes de privilégier le dialogue. Aux autorités, il demanderait certainement, et surtout aux hautes autorités, de rompre avec les politiques menées par les régimes précédents et de tenir un discours encourageant, même s'il doit déplaire à une partie de la base électorale."
république centrafricaine
france
afrique subsaharienne
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103785/89/1037858972_204:0:2935:2048_1920x0_80_0_0_cd5996c26107c2812dd2e6cbee6dea22.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
république centrafricaine, indépendance, fête, colonies, france, afrique subsaharienne
république centrafricaine, indépendance, fête, colonies, france, afrique subsaharienne
"Grande joie": les Centrafricains fêtent l’anniversaire de la proclamation de la République
La Centrafrique est officiellement devenue indépendante le 13 août 1960. Mais pour nombre de ses habitants, dont Oscar Ngadangoua contacté par Sputnik, c’est le 1er décembre 1958, le jour de la proclamation de la République, qui incarne l'indépendance. "C'est une date inspirant la fierté d'avoir un pays propre aux Centrafricains", insiste l’homme.
En 1905, le territoire de la future Centrafrique est devenu une colonie française sous le nom d’Oubangui-Chari. Puis, sous l’impulsion de Barthélémy Boganda, ancien prêtre, le pays s’est transformé le 1er décembre 1958 en
République centrafricaine pour officiellement obtenir son indépendance le 13 août 1960.
"C'est au niveau purement psychologique que l'on peut déterminer le changement à peine visible intervenu dans la vie des Centrafricains en cette période 1958-1960. Il s'était manifesté une euphorie se traduisant par un sentiment de grande joie, de contentement, d'exaltation chez les Centrafricains à l'époque", a raconté à Sputnik Blaise Yandji, historien, directeur de l'École normale supérieure de l’université de Bangui.
Selon lui, ces populations avaient la ferme conviction d'être libérés des travaux forcés dans les plantations d'hévéas ou de coton. "Celles-ci ne se sentaient plus livrées aux razzias des nomades en quête d'esclaves. Sur toute l'étendue du territoire, les gens s'étaient organisés pour des manifestations culturelles caractérisées par des danses et des défilés."
Témoin de ces événements, Oscar Ngadangoua, âgé de 74 ans, s’est souvenu qu’en effet, partout dans le pays, "on a assisté à des scènes de réjouissances populaires marquées par des danses folkloriques, de la musique, des orchestres et autres activités, notamment les défilés."
"Le sentiment de sécurité, de fierté, d'espoir, avec un avenir meilleur avec cet homme qui est Barthélemy Boganda. L'accession à l'indépendance, c'est la liberté retrouvée et l'esclavage devait disparaître", a-t-il affirmé.
Resserrer les liens de fraternité
Toutefois, aujourd’hui des peuples centrafricains s’entre-déchirent dans des crises militaro-politiques. Si Barthélémy Boganda était toujours en vie, il demanderait aux Centrafricains "de cultiver la paix dans leur esprit, la résilience et de resserrer les liens de fraternité en exaltant le patriotisme", a estimé Blaise Yandji.
"Je pense pour ma part, que s'il était encore là, il exigerait de ses compatriotes de privilégier le dialogue. Aux autorités, il demanderait certainement, et surtout aux hautes autorités, de rompre avec les politiques menées par les régimes précédents et de tenir un discours encourageant, même s'il doit déplaire à une partie de la base électorale."