https://fr.sputniknews.africa/20221126/licencie-pour-avoir-refuse-lapero-corporatif-ce-francais-gagne-en-justice-1057095383.html
Licencié pour avoir refusé l’apéro corporatif, ce Français gagne en justice
Licencié pour avoir refusé l’apéro corporatif, ce Français gagne en justice
Sputnik Afrique
Un Français a gagné le droit d'être ennuyeux au bureau après qu'un tribunal de Paris a jugé que son employeur avait eu tort de le licencier pour ne pas sortir... 26.11.2022, Sputnik Afrique
2022-11-26T16:16+0100
2022-11-26T16:16+0100
2022-11-26T16:16+0100
france
procès
cour de cassation française
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/01/02/1054157720_0:0:1921:1080_1920x0_80_0_0_fa78122ecb3b563737dec72302f9d147.jpg
La justice française a annulé en partie le licenciement d’un Français qui ne voulait pas se livrer aux pratiques de team building et a été en désaccord avec les méthodes de management.En mars 2015, le plaignant a été licencié du poste de consultant senior pour "insuffisance professionnelle" car il refusait la culture "fun et pro", dénomination officielle employée dans l’entreprise. Il travaillait chez Cubik Partners, cabinet parisien de conseil et de formation dans le secteur hospitalier.La culture de l’apéroCette culture se traduisait "par la nécessaire participation aux séminaires et aux pots de fin de semaine générant fréquemment une alcoolisation excessive de tous les participants", note la Cour de cassation, juridiction la plus élevée en France. La pratique a été encouragée par les associés du cabinet qui ont également prôné "promiscuité, brimades et incitation à divers excès et dérapages". De plus "la culture de l’apéro" a même été citée "dans la restitution de l'atelier culture Cubik 2011".Ainsi, la société Cubik Partners a été condamnée à payer 3.000 euros au plaignant. Selon franceinfo, l’homme réclame également plus de 400.000 euros de dédommagement de licenciement, dans un autre procès à venir.
france
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/01/02/1054157720_0:0:1707:1280_1920x0_80_0_0_e7513e90df845cf003bf6b9aea06f25c.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
france, procès, cour de cassation française
france, procès, cour de cassation française
Licencié pour avoir refusé l’apéro corporatif, ce Français gagne en justice
Un Français a gagné le droit d'être ennuyeux au bureau après qu'un tribunal de Paris a jugé que son employeur avait eu tort de le licencier pour ne pas sortir suffisamment et ne pas prendre l’apéro avec ses collègues.
La justice française a annulé en partie le licenciement d’un Français qui ne voulait pas se livrer aux pratiques de team building et a été en désaccord avec les méthodes de management.
En mars 2015, le plaignant a été licencié du poste de consultant senior pour "insuffisance professionnelle" car il refusait la culture "fun et pro", dénomination officielle employée dans l’entreprise. Il travaillait chez Cubik Partners, cabinet parisien de conseil et de formation dans le secteur hospitalier.
Cette culture se traduisait "par la nécessaire participation aux séminaires et aux pots de fin de semaine générant fréquemment une alcoolisation excessive de tous les participants",
note la Cour de cassation, juridiction la plus élevée en France. La pratique a été encouragée par les associés du cabinet qui ont également prôné "promiscuité, brimades et incitation à divers excès et dérapages". De plus "la culture de l’apéro" a même été citée "dans la restitution de l'atelier culture Cubik 2011".
La culture "fun & pro" en vigueur dans l'entreprise était caractérisée par des pratiques humiliantes et intrusives dans la vie privée telles que des simulacres d'actes sexuels, l'obligation de partager son lit avec un autre collaborateur lors des séminaires, l'usage de sobriquets pour désigner les personnes et l'affichage dans les bureaux de photos déformées et maquillées", souligne la cour.
Ainsi, la société Cubik Partners a été condamnée à payer 3.000 euros au plaignant. Selon franceinfo, l’homme réclame également plus de 400.000 euros de dédommagement de licenciement, dans un autre procès à venir.