https://fr.sputniknews.africa/20221125/rdc-le-m23-pas-vraiment-concerne-par-laccord-de-cessez-le-feu-de-luanda-1057083352.html
RDC: le M23 "pas vraiment concerné" par l'accord de cessez-le-feu de Luanda
RDC: le M23 "pas vraiment concerné" par l'accord de cessez-le-feu de Luanda
Sputnik Afrique
Un porte-parole du M23, considéré comme terroriste en RDC, a estimé jeudi soir que le mouvement, à l'offensive dans l'est de la République démocratique du... 25.11.2022, Sputnik Afrique
2022-11-25T10:47+0100
2022-11-25T10:47+0100
2022-11-25T10:47+0100
afrique subsaharienne
république démocratique du congo (rdc)
cessez-le-feu
m23
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/08/01/1055714341_0:0:3073:1728_1920x0_80_0_0_5ce69cd424b164baf3a01b39190499c5.jpg
"Le M23 a pris connaissance de ce document dans les réseaux sociaux... Il n'y avait personne dans ce sommet donc ça ne nous concerne pas vraiment", a déclaré à l'AFP Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du "Mouvement du 23 mars", reconnu comme un groupe terroriste en RDC."Normalement, quand il y a un cessez-le-feu, c'est entre les deux parties en guerre", a-t-il ajouté.Sommet des pays africains à LuandaUn mini-sommet organisé mercredi dans la capitale angolaise a réuni notamment le président congolais Félix Tshisekedi et, en l'absence du président rwandais Paul Kagame, son ministre des Affaires étrangères Vincent Biruta. Le M23, une ancienne rébellion tutsi, a repris les armes en fin d'année dernière et est considéré depuis le début par Kinshasa comme soutenu activement par le Rwanda, qui dément. Les rebelles se sont emparés récemment de larges portions d'un territoire au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.Ce mini-sommet de Luanda a décidé une cessation des hostilités dès vendredi soir dans l'est de la RDC, suivie du retrait des rebelles du M23 "des zones occupées" et de leur "repli dans leurs positions initiales". Si les rebelles refusent, la force régionale est-africaine en cours de déploiement à Goma "fera usage de la force pour les pousser à se soumettre". Dans un briefing de presse jeudi soir à Kinshasa, consacré au sommet de Luanda, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a simplement rappelé: "demain, 18H00, le M23 doit cesser toutes ses attaques". Le porte-parole du M23 avait affirmé que le mouvement était "toujours prêt à un dialogue direct avec le gouvernement congolais pour résoudre les causes profondes des conflits". Interrogé sur ce point par une journaliste, Christophe Lutundula a rappelé qu'il était exclu de négocier avec des "terroristes".Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait déjà dit mardi qu'il était "hors de question" de discuter avec les rebelles du M23 tant qu'ils ne se seraient pas retirés des zones qu'ils occupent dans l'est du pays.
afrique subsaharienne
république démocratique du congo (rdc)
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/08/01/1055714341_81:0:2812:2048_1920x0_80_0_0_fd05518647bae3bd0a0f9641b33b984f.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
afrique subsaharienne, république démocratique du congo (rdc), cessez-le-feu, m23
afrique subsaharienne, république démocratique du congo (rdc), cessez-le-feu, m23
RDC: le M23 "pas vraiment concerné" par l'accord de cessez-le-feu de Luanda
Un porte-parole du M23, considéré comme terroriste en RDC, a estimé jeudi soir que le mouvement, à l'offensive dans l'est de la République démocratique du Congo, n'était "pas vraiment concerné" par l'accord de cessez-le-feu annoncé la veille à Luanda et a réclamé un "dialogue direct" avec le gouvernement congolais, qui l'a de nouveau rejeté.
"Le M23 a pris connaissance de ce document dans les réseaux sociaux... Il n'y avait personne dans ce sommet donc ça ne nous concerne pas vraiment", a déclaré à l'AFP Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du "Mouvement du 23 mars", reconnu comme un groupe terroriste en RDC.
"Normalement, quand il y a un cessez-le-feu, c'est entre les deux parties en guerre", a-t-il ajouté.
Sommet des pays africains à Luanda
Un mini-sommet organisé mercredi dans la capitale angolaise a réuni notamment le président congolais Félix Tshisekedi et, en l'absence du président rwandais Paul Kagame, son ministre des Affaires étrangères Vincent Biruta.
Le M23, une ancienne rébellion tutsi, a repris les armes en fin d'année dernière et est considéré depuis le début par Kinshasa comme soutenu activement par le Rwanda, qui dément. Les rebelles se sont emparés récemment de larges portions d'un territoire au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Ce mini-sommet de Luanda a décidé une cessation des hostilités dès vendredi soir dans l'est de la RDC, suivie du retrait des rebelles du M23 "des zones occupées" et de leur "repli dans leurs positions initiales". Si les rebelles refusent, la force régionale est-africaine en cours de déploiement à Goma "fera usage de la force pour les pousser à se soumettre".
Lawrence Kanyuka a affirmé que les rebelles avaient eux-mêmes décrété un "cessez-le-feu unilatéral" en avril et estimaient que celui-ci était toujours en vigueur. "Si demain à 18H00, ou le matin, le gouvernement ne nous attaque pas nous en serons toujours là", a-t-il assuré. Dans le cas contraire, "nous nous défendrons", a-t-il dit.
Dans un briefing de presse jeudi soir à Kinshasa, consacré au sommet de Luanda, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a simplement rappelé: "demain, 18H00, le M23 doit cesser toutes ses attaques".
Le porte-parole du M23 avait affirmé que le mouvement était "toujours prêt à un dialogue direct avec le gouvernement congolais pour résoudre les causes profondes des conflits".
Interrogé sur ce point par une journaliste, Christophe Lutundula a rappelé qu'il était exclu de négocier avec des "terroristes".
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait déjà dit mardi qu'il était "hors de question" de discuter avec les rebelles du M23 tant qu'ils ne se seraient pas retirés des zones qu'ils occupent dans l'est du pays.