La police sud-africaine en état d'alerte pour faire face à d'éventuelles émeutes

© Sputnik . Vitali Belooussov / Accéder à la base multimédiaPretoria, capitale de l'Afrique du Sud
Pretoria, capitale de l'Afrique du Sud - Sputnik Afrique, 1920, 23.11.2022
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La police sud-africaine est en état d'alerte pour faire face à des troubles potentiels, après la décision de la justice qui a jugé, mardi, "illégale" la libération conditionnelle de l’ex-Président Jacob Zuma pour raisons médicales.
"La Structure nationale conjointe des opérations et du renseignement (Natjoints) a pris note des jugements et reste en état d'alerte pour répondre à toute éventualité", a déclaré la porte-parole de la police, Athlenda Mathe.
Zuma avait été condamné l’année dernière par la Cour Constitutionnelle à 15 mois de prison ferme pour son refus de comparaitre devant la Commission judiciaire d’enquête sur la capture de l’Etat. Son incarcération en septembre 2021 a entrainé des émeutes sans précédents dans les provinces de KwaZulu-Natal et de Gauteng, causant la mort de plus de 350 personnes et des dégâts économiques estimés à trois milliards de dollars.
Lundi, la Cour suprême d'appel a statué que l'ancien patron des services correctionnels, Arthur Fraser, avait autorisé illégalement la libération conditionnelle de Zuma pour raisons médicales en septembre de l'année dernière. L’ancien président avait purgé un peu moins de deux mois de sa peine de 15 mois à l'établissement des services correctionnels d'Estcourt.

Pour une visibilité accrue de la police

La décision de la cour suprême a suscité des réactions mitigées de la part des politiciens et du public et suscité des inquiétudes quant à une éventuelle résurgence des troubles qui ont éclaté en juillet dernier après l'arrestation de Zuma.
En réaction, la porte-parole de la police a assuré que la saison des fêtes bat actuellement son plein et que plus de bottes sont sur le terrain pour assurer une visibilité accrue de la police.
Elle a mis en garde contre l'incitation à la violence en utilisant les plateformes de médias sociaux, affirmant que cela constituait une violation de la loi sur la cybercriminalité.
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