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Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Une infirmière croate sauve des vies de militaires et de civils dans le Donbass

© Sputnik . Konstantin Mikhalchev / Accéder à la base multimédiaDes médecins dans la zone de l'opération spéciale en Ukraine
Des médecins dans la zone de l'opération spéciale en Ukraine - Sputnik Afrique, 1920, 19.11.2022
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Une vidéo de tortures infligées à des militaires russes a poussé cette infirmière croate à aller dans le Donbass pour aider les victimes des néonazis ukrainiens. Dans une interview à Sputnik, elle confie son intention de rester avec le peuple du Donbass jusqu’à la victoire de l’armée russe.
Âgée de 42 ans, l’infirmière croate Mirela Jakupanec est venue dans la zone de l’opération militaire spéciale en Ukraine le 20 avril et, depuis, elle ne cesse de soigner des militaires et des civils blessés. Interrogée par Sputnik, elle raconte sa décision de venir dans le Donbass et les atrocités commises par les néonazis ukrainiens.
"Ce qui m'a fait venir dans le Donbass, c'est la torture des soldats et des civils russes. Peu avant mon départ pour le Donbass, j'ai vu sur YouTube comment l'organisation terroriste Azov torturait des soldats. Beaucoup de gens ne croient pas que le nazisme existe vraiment en Ukraine. Presque tout le monde croit le Président ukrainien Volodymyr Zelensky et la propagande américaine", explique Mirela.
D’après elle, bien que beaucoup de gens condamnent son choix, cela ne la décourage pas: "Je continuerai à soigner des militaires et des civils. Je serai avec eux jusqu'à la fin".

"Plusieurs milliers de personnes sont passées entre mes mains. J'ai vu de mes propres yeux la douleur, la souffrance et les blessures non seulement des soldats, mais aussi des civils. Ceux qui ont été torturés par les combattants d’Azov étaient dans un état grave. Ils ont gravé des signes nazis sur leurs corps, leur ont brisé les côtes, leur ont ouvert l'estomac, les ont éviscérés... Certains ont été sauvés. Mais malheureusement pas tous", poursuit-elle.

Elle a frôlé la mort

L’infirmière évoque également la bataille de Marioupol et les habitants blessés évacués de la ville. Le plus souvent, ils ont été victimes de tireurs d’élite qui visaient leurs membres supérieurs et inférieurs. Quant à Donetsk, elle raconte les pilonnages de la ville par l’armée de Kiev.
"J'étais souvent à Donetsk pendant les bombardements. Je n'étais pas loin du lieu de l'impact et j'ai réussi à sortir. Je n'ai pas peur pour ma vie. Je crois que Dieu me protège. Je m'inquiète pour la vie des blessés. Il n'est pas difficile pour moi de travailler 24 heures sur 24. Au cours des six mois de mon séjour ici, je me suis habituée à ce rythme. Pour moi, la plus grande récompense, c'est quand les blessés guérissent. Ça me donne de la force et du vent dans le dos", ajoute-t-elle.
Grâce à son aide, les soldats russes respectent l’infirmière et apprécient beaucoup ses efforts.
"Les soldats me sont reconnaissants. Ils m'apprécient beaucoup. Les divers portails qui écrivent que les soldats russes sont des bêtes sont tous des mensonges. Pour moi, les soldats russes sont des héros. Je crois que la Russie gagnera cette guerre et vaincra le nazisme sur ce territoire", souligne-t-elle.
Actuellement à Donetsk, Mirela raconte que le centre-ville, les gares routières, les magasins et les hôpitaux sont toujours visés par l’armée ukrainienne et que les habitants n’ont d'eau que tous les trois jours.
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