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Crise ukrainienne: l’Afrique ne veut pas "être entraînée dans une guerre froide"
Crise ukrainienne: l’Afrique ne veut pas "être entraînée dans une guerre froide"
Sputnik Afrique
Aspirant à une solution pacifique de la crise ukrainienne, le continent africain opte pour le dialogue avec toutes les parties du conflit, plutôt qu’une... 17.11.2022, Sputnik Afrique
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"Nous cherchons la paix", a assuré à Sputnik Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel au Sénégal, commentant les hostilités qui se déroulent en Ukraine. C’est pour cette raison que le Président de l’Union africaine, Macky Sall, s’est entretenu avec Vladimir Poutine le 3 juin à Sotchi, indique-t-il.C’est grâce à cette rencontre qu’il y a eu "le début de solutions", estime l’interlocuteur de Sputnik. "Les exportations ont commencé, les bateaux ont commencé à quitter les ports ukrainiens pour l’Afrique. Nous avons salué cela."Sous angle de guerre froideM.Diagne, qui occupe également le poste du vice-président du Réseau francophone des régulateurs de médias, a partagé son positionnement quant à la situation autour de la presse. Pour lui, "il y a la bipolarisation dans les médias"."Une révolte contre la France"En outre, l’interlocuteur de Sputnik a commenté les rapports du continent avec l’Hexagone, évoquant "une révolte" contre celui-ci dans un nombre de pays africains."L’Afrique est obligée de diversifier sa coopération et ses partenariats. La Turquie, la Chine, la Russie, la France, les USA sont là. Mais c’est vrai que dans certains pays il y a une révolte contre la France. C’est lié à l’histoire, à la jeunesse africaine, à un désir très profond d’indépendance. C’est complexe", a-t-il résumé.
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Crise ukrainienne: l’Afrique ne veut pas "être entraînée dans une guerre froide"
Aspirant à une solution pacifique de la crise ukrainienne, le continent africain opte pour le dialogue avec toutes les parties du conflit, plutôt qu’une implication "dans une guerre froide", a assuré à Sputnik le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel au Sénégal.
"Nous cherchons la paix", a assuré à Sputnik Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel au Sénégal, commentant les
hostilités qui se déroulent en Ukraine. C’est pour cette raison que le Président de l’Union africaine, Macky Sall, s’est entretenu avec Vladimir Poutine le 3 juin à Sotchi, indique-t-il.
"Pendant longtemps ils ont discuté de manière approfondie sur tous les sujets", a fait valoir M.Diagne, soulignant que l’Afrique préfère dialoguer "avec les deux pays plutôt que d’être entraînés dans une guerre froide".
C’est grâce à cette rencontre qu’il y a eu "le début de solutions", estime l’interlocuteur de Sputnik. "Les exportations ont commencé, les bateaux ont commencé à quitter les ports ukrainiens pour l’Afrique. Nous avons salué cela."
Sous angle de guerre froide
M.Diagne, qui occupe également le poste du vice-président du Réseau francophone des régulateurs de médias, a partagé son positionnement quant à la situation autour de la presse. Pour lui, "il y a la bipolarisation dans les médias".
"Les gens traitent souvent l’information sous l’angle occidental, sous angle d’une guerre froide et non pas sur le problème de fond. L’Afrique veut traiter cela par rapport à ses intérêts."
"Une révolte contre la France"
En outre, l’interlocuteur de Sputnik a commenté les rapports du continent avec l’Hexagone, évoquant "une révolte" contre celui-ci dans un nombre de pays africains.
"L’Afrique est obligée de diversifier sa coopération et ses partenariats. La Turquie, la Chine, la Russie, la France, les USA sont là. Mais c’est vrai que dans certains pays il y a une révolte contre la France. C’est lié à l’histoire, à la jeunesse africaine, à un désir très profond d’indépendance. C’est complexe", a-t-il résumé.