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COP27: l'Afrique du Sud veut une application rapide du principe de "pertes et préjudices"
COP27: l'Afrique du Sud veut une application rapide du principe de "pertes et préjudices"
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La ministre sud-africaine de l'Environnement a appelé les pays occidentaux à fournir un financement immédiat pour lutter contre les effets du changement... 14.11.2022, Sputnik Afrique
2022-11-14T15:52+0100
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En marge de la Conférence sur le climat (COP27) qui bat son plein en Égypte, la ministre sud-africaine de l'Environnement, des Forêts et des Pêches, Barbara Creecy, a alerté ses confrères sur la nécessité de fournir immédiatement des financements dans le cadre de l'approche "pertes et préjudices". Ce sont les pays les plus riches de la planète qui devraient donner cet argent, et au plus vite, selon elle. Les nations industrialisées devraient tenir leurs engagements de mobiliser chaque année 100 milliards de dollars pour soutenir les financements climatiques dans les pays en développement et "rétablir la confiance", relate l'agence Ecofin. Elle les a aussi exhortées à assurer la restructuration de la dette internationale des pays africains en vue de leur faciliter l'accès aux marchés des capitaux. Un financement est également nécessaire pour soutenir les infrastructures endommagées par les intempéries et irriguer les cultures, selon Mme Creecy. Chine et Inde épargnées Cependant, la Chine et l'Inde, en tant qu'économies encore en développement, devraient être exclues de l'indemnisation des "pertes et dommages", a-t-elle souligné. Selon l'organisation Climate Policy Initiative, l'Afrique aurait besoin d'au moins 277 milliards de dollars par an en termes de financements climatiques. En réalité, elle n'arrive à mobiliser aujourd’hui que 30 milliards. Le continent a du mal à conquérir le marché international des capitaux en raison des notes peu optimistes des agences de notation. Celles-ci jugent risquées la majorité des entreprises africaines. L'expression "pertes et préjudices" climatiques englobe toutes les catastrophes résultant du réchauffement climatique, allant des cyclones et ouragans destructeurs aux sécheresses, désertifications et à la salinisation des sols.
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COP27: l'Afrique du Sud veut une application rapide du principe de "pertes et préjudices"
La ministre sud-africaine de l'Environnement a appelé les pays occidentaux à fournir un financement immédiat pour lutter contre les effets du changement climatique dans les pays d'Afrique.
En marge de la Conférence sur le climat (COP27) qui bat son plein en Égypte, la ministre sud-africaine de l'Environnement, des Forêts et des Pêches, Barbara Creecy, a alerté ses confrères sur la nécessité de fournir immédiatement des financements dans le cadre de l'approche "pertes et préjudices".
Ce sont les pays les plus riches de la planète qui devraient donner cet argent, et au plus vite, selon elle. Les nations industrialisées devraient tenir leurs engagements de mobiliser chaque année 100 milliards de dollars pour soutenir les financements climatiques dans les pays en développement et "rétablir la confiance", relate l'agence Ecofin.
Elle les a aussi exhortées à assurer la restructuration de la dette internationale des pays africains en vue de leur faciliter l'accès aux marchés des capitaux. Un financement est également nécessaire pour soutenir les infrastructures endommagées par les intempéries et irriguer les cultures, selon Mme Creecy.
Cependant, la Chine et l'Inde, en tant qu'économies encore en développement, devraient être exclues de l'indemnisation des "pertes et dommages", a-t-elle souligné.
Selon l'organisation Climate Policy Initiative, l'Afrique aurait besoin d'au moins 277 milliards de dollars par an en termes de financements climatiques. En réalité, elle n'arrive à mobiliser aujourd’hui que 30 milliards. Le continent a du mal à conquérir le marché international des capitaux en raison des notes peu optimistes des agences de notation. Celles-ci jugent risquées la majorité des entreprises africaines.
L'expression "pertes et préjudices" climatiques englobe toutes les catastrophes résultant du réchauffement climatique, allant des cyclones et ouragans destructeurs aux sécheresses, désertifications et à la salinisation des sols.