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La Côte d'Ivoire et le Ghana lancent un ultimatum aux multinationales du cacao
La Côte d'Ivoire et le Ghana lancent un ultimatum aux multinationales du cacao
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Le tandem Côte d’Ivoire-Ghana, assurant plus de 60% de l’approvisionnement mondial en cacao, continue de demander une hausse des revenus des agriculteurs. En... 10.11.2022, Sputnik Afrique
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La bataille autour du cacao continue. Après avoir boycotté fin octobre le sommet de l’industrie à Bruxelles, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont fixé une condition aux multinationales acheteuses. Ces dernières doivent s'engager à payer la totalité du "différentiel de revenu décent" (DRD). Il s’agit d’une prime de 400 dollars par tonne, en plus du cours du cacao.Pas de cacao durable, pas d’accès aux plantationsLes deux organismes précisent s’être entretenus avec plusieurs acteurs majeurs de la filière, dont Mondelez ou Barry Callebaut.Ensemble les deux principaux producteurs mondiaux de cacao fixent la date butoir du 20 novembre pour mettre en œuvre le processus de paiement de cette prime. En cas de non-respect du délai, le Conseil du café-cacao et le COCOBOD recommandent aux producteurs de mettre fin aux programmes de production d’un cacao durable, ainsi que d’interdire l’accès aux plantations, nécessaire pour la prévision des récoltes.
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La Côte d'Ivoire et le Ghana lancent un ultimatum aux multinationales du cacao
15:13 10.11.2022 (Mis à jour: 15:26 10.11.2022) Le tandem Côte d’Ivoire-Ghana, assurant plus de 60% de l’approvisionnement mondial en cacao, continue de demander une hausse des revenus des agriculteurs. En cas de non-respect de la demande, les deux pays menacent d’interdire aux multinationales l’accès aux plantations.
La bataille autour du cacao continue. Après
avoir boycotté fin octobre le sommet de l’industrie à Bruxelles, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont fixé une condition aux multinationales acheteuses. Ces dernières doivent s'engager à payer la totalité du "différentiel de revenu décent" (DRD). Il s’agit d’une prime de 400 dollars par tonne, en plus du cours du cacao.
"Ce mécanisme de prix n'a pas encore permis de réaliser pleinement l'ambition de garantir une hausse soutenue des prix bord-champ du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana", indique
le communiqué conjoint du Conseil ivoirien du café-cacao et du COCOBOD, institution spécialisée ghanéenne.
Pas de cacao durable, pas d’accès aux plantations
Les deux organismes précisent s’être entretenus avec plusieurs acteurs majeurs de la filière, dont Mondelez ou Barry Callebaut.
Ensemble les deux principaux producteurs mondiaux de cacao fixent la date butoir du 20 novembre pour mettre en œuvre le processus de paiement de cette prime. En cas de non-respect du délai, le Conseil du café-cacao et le COCOBOD recommandent aux producteurs de mettre fin aux programmes de production d’un cacao durable, ainsi que d’interdire l’accès aux plantations, nécessaire pour la prévision des récoltes.
"Le partenariat que nous devons forger ensemble est celui du respect mutuel de nos engagements pour assurer la durabilité de la filière et sortir de la pauvreté les millions de petits producteurs de nos pays ", conclut le communiqué.