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Plus de 800 écoles nigériennes contraintes de fermer à cause de la menace djihadiste
Plus de 800 écoles nigériennes contraintes de fermer à cause de la menace djihadiste
Sputnik Afrique
Plus de 70.000 enfants nigériens restent déscolarisés, leurs écoles étant fermées à cause du risque djihadiste dans le pays. Un programme d’aide aux enfants de... 02.11.2022, Sputnik Afrique
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Au moins 817 écoles dans la région nigérienne de Tillabéri, la zone dite des "trois frontières" entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont fermé leurs portes du fait des attaques terroristes qui sévissent dans cette partie du Niger selon le rapport de l’UNICEF.D’après les estimations de l’organisation onusienne, un total de 72.421 élèves, dont 34.464 filles, n’ont plus accès à l’éducation et sont livrés à l’oisiveté ou aux groupes terroristes.Poursuite du cursus scolaireCette situation "a poussé les autorités à créer" des Centres de regroupement scolaire pour les enfants de déplacés "afin qu'ils puissent poursuivre leur cursus", explique à l'AFP Mahamadou Illo Abarchi, un responsable de l'éducation de Ouallam, dans l’ouest du pays.Quelque 17.000 élèves ont déjà pu réintégrer le système éducatif et bientôt plus de 55.300 autres vont aller dans une vingtaine de ces centres dédiés dans plusieurs villes du sud-ouest abritant des déplacés, selon le gouvernement nigérien.Des traces du passéÀ leur arrivée, de nombreux enfants présentaient "des signes de détresse et de traumatisme, certains s'isolaient, d'autres étaient très agressifs", raconte Morou Chaïbou, responsable pédagogique. Certains ont relaté avec force détails comment "leurs parents ont été fusillés devant eux", soupire-t-il."Pour stabiliser ces enfants face aux chocs vécus, nous leur assurons, en plus du programme officiel, un suivi psychosocial", atteste Adamou Dari, le directeur des centres de la région.
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Plus de 800 écoles nigériennes contraintes de fermer à cause de la menace djihadiste
16:02 02.11.2022 (Mis à jour: 17:40 02.11.2022) Plus de 70.000 enfants nigériens restent déscolarisés, leurs écoles étant fermées à cause du risque djihadiste dans le pays. Un programme d’aide aux enfants de déplacés a été mis en œuvre afin qu'ils puissent poursuivre leur cursus.
Au moins 817 écoles dans la région nigérienne de Tillabéri, la zone dite des "trois frontières" entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont fermé leurs portes du fait des
attaques terroristes qui sévissent dans cette partie du Niger selon le rapport de l’UNICEF.
D’après les estimations de l’organisation onusienne, un total de 72.421 élèves, dont 34.464 filles, n’ont plus accès à l’éducation et sont livrés à l’oisiveté ou aux groupes terroristes.
Poursuite du cursus scolaire
Cette situation "a poussé les autorités à créer" des Centres de regroupement scolaire pour les enfants de déplacés "afin qu'ils puissent poursuivre leur cursus", explique à l'AFP Mahamadou Illo Abarchi, un responsable de l'éducation de Ouallam, dans l’ouest du pays.
Quelque 17.000 élèves ont déjà pu réintégrer le système éducatif et bientôt plus de 55.300 autres vont aller dans une vingtaine de ces centres dédiés dans plusieurs villes du sud-ouest abritant des déplacés, selon le gouvernement nigérien.
À leur arrivée, de nombreux enfants présentaient "des signes de détresse et de traumatisme, certains s'isolaient, d'autres étaient très agressifs", raconte Morou Chaïbou, responsable pédagogique. Certains ont relaté avec force détails comment "leurs parents ont été fusillés devant eux", soupire-t-il.
"Pour stabiliser ces enfants face aux chocs vécus, nous leur assurons, en plus du programme officiel, un suivi psychosocial", atteste Adamou Dari, le directeur des centres de la région.