Plus de 300 armes à feu saisies et 140 suspects arrêtés dans le Gauteng, en Afrique du Sud

CC BY-SA 4.0 / Diego Delso / Sunset, Kruger National ParkCoucher de soleil dans le parc national Kruger, Afrique du Sud
Coucher de soleil dans le parc national Kruger, Afrique du Sud - Sputnik Afrique, 1920, 02.11.2022
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Selon la police, toutes les armes à feu récupérées seraient soumises à un test balistique pour déterminer si elles peuvent être liées à d'autres cas graves.
La police sud-africaine a annoncé mercredi avoir récupéré, du 11 au 24 octobre, plus de 300 armes à feu sans licence et 2800 cartouches dans la seule province de Gauteng qui comprend Pretoria et Johannesburg.

La police, en partenariat avec d'autres forces de l'ordre et les parties prenantes concernées, a également arrêté plus de 140 suspects au cours de cette période, a déclaré le porte-parole de la police, le colonel Dimakatso Sello.

"C'est le résultat de patrouilles de routine pour la prévention du crime, d'interpellations, de fouilles et de dénonciations de la communauté", a-t-il expliqué, notant que la saisie d'armes à feu et de munitions sans licence visait à réduire les incidents de crimes graves et violents dans le pays.

Le porte parole a indiqué que toutes les armes à feu récupérées seraient soumises à un test balistique pour déterminer si elles peuvent être liées à d'autres cas graves.

En Afrique du Sud, un marché légal d'environ 3 millions d’armes enregistrées côtoie un marché illégal de près de 4 millions d’armes selon des estimations. Parmi elles, des gros calibres comme les AK-47, utilisés dans les tueries de masse qui ont endeuillé le pays récemment.

Le pays a l'un des taux de meurtre et d'enlèvement les plus élevés au monde. L’Afrique du Sud est l'un des pays les plus violents au monde, avec 74 meurtres et 122 plaintes pour viol par jour, selon des statistiques du gouvernement.

Toutes les vingt minutes, une personne est tuée dans le pays. Le nombre des meurtres, en hausse de 8,9% par rapport à l'année précédente, "reste obstinément inquiétant", a reconnu le ministre de la Police, Bheki Cele, lors d'un point presse à Pretoria.
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