Pourparlers Poutine-Biden? Le Kremlin en dévoile une condition

© Sputnik . POOL / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine et Joe Biden à Genève
Vladimir Poutine et Joe Biden à Genève - Sputnik Afrique, 1920, 30.10.2022
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Les négociations entre Vladimir Poutine et Joe Biden pourraient avoir lieu si les États-Unis voulaient revenir à la table des discussions sur les garanties de sécurité, a fait savoir le porte-parole du Kremlin.
Si ni Vladimir Poutine ni son homologue américain n’ont manifesté le souhait de procéder à des pourparlers, le Kremlin a évoqué les conditions pour que cela puisse avoir lieu.
C’est "le souhait des États-Unis d’entendre [les] préoccupations" de la Russie qui pourrait servir de plateforme, a indiqué le porte-parole du Président russe sur la chaîne de télévision Rossiya 1.
"En pratique, il s’agit du souhait des États-Unis de revenir à l'état des choses de décembre-janvier et de se poser la question: probablement, ce que les Russes proposent ne nous convient pas, mais peut-être que cela vaut la peine de s'asseoir avec eux à la table des négociations?" a développé Dmitri Peskov.
Le porte-parole du Kremlin a expliqué qu’il s’agissait "des projets de documents qui ont été transférés à la fois à Bruxelles et à Washington". À savoir, des projets d'accords sur les garanties de sécurité avec les États-Unis et l'Otan, que le ministère russe des Affaires étrangères a publiés le 17 décembre 2021.
Les négociations entre la Russie et les États-Unis, l’Otan et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été suspendues en février. D’après M.Poutine, les États-Unis et l’Otan n’ont pas pris en compte les préoccupations de principe de la Russie.

Que disent les Présidents?

Vladimir Poutine et Joe Biden peuvent se retrouver tous les deux au sommet du G20 en Indonésie mi-novembre.
Selon le secrétaire d’État Antony Blinken, la partie américaine ne voit pas "d’espace pour la coopération diplomatique", mais s’il y en avait, elle l’accepterait.
Quant au chef de l’État russe, il a également confié qu'il ne voyait pas la nécessité de tenir cette réunion et qu’il n’y en avait pour le moment pas de "plateforme".
Dans le même temps, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré à plusieurs reprises que la Russie était prête à dialoguer avec n'importe quel pays.
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