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Liban: les parlementaires échouent à se mettre d'accord sur un Président de la République
Liban: les parlementaires échouent à se mettre d'accord sur un Président de la République
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Les députés libanais ont une nouvelle fois échoué à élire un successeur au Président Michel Aoun, alimentant les craintes d'une vacance du pouvoir à... 20.10.2022, Sputnik Afrique
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Aucun des candidats à la Présidence libanaise n'a pu recueillir les 65 voix requises lors de l'élection parlementaire organisée ce jeudi 20 octobre, a annoncé le président de la Chambre des députés, Nabih Berri.Le député Michel Moawad, qui tente de réunir les voix du camp opposé au Hezbollah, a obtenu 42 votes, mais ce résultat est encore loin des 86 voix nécessaires pour être élu au premier tour. Fils du Président René Moawad assassiné en 1989, il avait obtenu 36 voix lors de la dernière séance, il y a deux semaines.Cinquante-cinq députés ont voté blanc, dont les parlementaires du camp pro-Hezbollah.Le Parlement, qui compte 128 députés, est profondément divisé et aucun camp, que ce soit celui du puissant Hezbollah pro-iranien ou celui de ses opposants, n'y dispose d'une claire majorité depuis les législatives de mai.La prochaine séance a été fixée au 24 octobre. La semaine dernière, la séance n'avait pas pu se tenir faute de quorum.L'élection de Michel Aoun avait eu lieu en 2016 après une vacance de 29 mois au sommet de l'État, et des dizaines de séances de vote au Parlement pour tenter de parvenir à un consensus sur un candidat.En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir en vigueur, la présidence de la République est réservée à un chrétien maronite. Les prérogatives du chef de l'État ont été fortement réduites depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).
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Liban: les parlementaires échouent à se mettre d'accord sur un Président de la République
18:10 20.10.2022 (Mis à jour: 18:25 20.10.2022) Les députés libanais ont une nouvelle fois échoué à élire un successeur au Président Michel Aoun, alimentant les craintes d'une vacance du pouvoir à l'expiration du mandat du chef de l'État, le 31 octobre.
Aucun des candidats à la Présidence libanaise n'a pu recueillir les 65 voix requises lors de l'élection parlementaire organisée ce jeudi 20 octobre, a annoncé le président de la Chambre des députés, Nabih Berri.
Le député Michel Moawad, qui tente de réunir les voix du camp opposé au Hezbollah, a obtenu 42 votes, mais ce résultat est encore loin des 86 voix nécessaires pour être élu au premier tour. Fils du Président René Moawad assassiné en 1989, il avait obtenu 36 voix lors de la dernière séance, il y a deux semaines.
Cinquante-cinq députés ont voté blanc, dont les parlementaires du camp pro-Hezbollah.
Le Parlement, qui compte 128 députés, est profondément divisé et aucun camp, que ce soit celui du puissant Hezbollah pro-iranien ou celui de ses opposants, n'y dispose d'une claire majorité depuis les législatives de mai.
"Nous oeuvrons à unifier les rangs de l'opposition autour d'un seul nom, mais nous rencontrons des difficultés", a admis le député Sami Gemayel, du parti chrétien des Kataëb, dans une déclaration à la presse.
La prochaine séance a été fixée au 24 octobre. La semaine dernière, la séance n'avait pas pu se tenir faute de quorum.
L'élection de Michel Aoun avait eu lieu en 2016 après une vacance de 29 mois au sommet de l'État, et des dizaines de séances de vote au Parlement pour tenter de parvenir à un consensus sur un candidat.
En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir en vigueur, la présidence de la République est réservée à un chrétien maronite. Les prérogatives du chef de l'État ont été fortement réduites depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).